Swan J. A. Faith

Nom: Faith. Ce qui signifie confiance, croyance. Quelle ironie ! Enfin, drôle de nom pour une drôle de fille, me direz-vous. Car en lisant cette fiche, vous allez vite découvrir que la personne dont nous parlons (moi, donc) n'est pas une ado ordinaire. Prénom: Swan July Alessya . Mes "parents" semblaient avoir des préférences et des idées originales. D'ailleurs, ils étaient sans doute défoncés lorsqu'ils ont rempli l'acte de naissance. Surnom: Shy' (= timide en anglais, surnom que me donne principalement les blondasses superficielles à la poitrine refaite), Aless et Al' (mon frère adoptif, une des rares personnes à connaître son second prénom), Swany, S., Sweety (pour les autres)... Age: 15 ans. Je fais plus. Je le sais. Mentalement surtout. Quand on a tout vécu, on prend de l'âge. Date de naissance : 12/05/2107, enfin, c'est ce que disent les papiers officiels, rien ne prouve que c'est vrai à part ces derniers. Sexe: Femme. Une des rares choses dont je suis sûre à propos de moi. Et encore, je peux me découvrir de nouveaux organes. Nationalité: Qu'est ce que j'en sais ? Sans doute portugaise ou américaine. Lieu de votre habitation: Je n'en ai pas. Je me suis fait virée de ma dernière famille d'accueil. Sang: Aucune idée. Je devrais passer des tests une fois admise dans mon école. 'M'étonnerais que mon sang soit pur. L'école où tu veux aller: Poudlard. Je ne supporterai pas de passer des journées entières entourées de filles qui minaudent et se remettent du mascara. Plus tard je veux devenir: Une fille heureuse. Plus facile à dire qu'à faire. Coffre: Moi, un coffre ? Et il viendrait d'où, cet argent ? Je crois bien avoir une bourse scolaire, et encore...

JE SUIS CE QUE JE SUIS ...

Swan est une vrai bombasse. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle ne le sait pas. A chaque fois qu'elle se regarde dans un miroir, elle rêve de le briser pour ne plus voir son soi-disant horrible reflet. Elle ne supporte pas l'image qu'elle rend. Elle déteste ses grands pieds, qui l'empêchent de porter les trois quarts des paires de chaussures normales. Elle déteste ses longues jambes imberbes, dans lesquelles elle se sent mal. Elle déteste sa petite taille (1m62) et sa maigreur (43kg) qui la complexe. Elle déteste son joli popotin qu'elle trouve soit trop grop, soit trop plat. Elle déteste ses hanches fines, son ventre plat, ses "grosses cuisses" imaginaires. Elle déteste ses genoux "cagneux" qui sont en réalité parfaitement normaux, sa peau bronzée, lisse et douce, qui ressemble "à celle d'un bébé et/ou d'une mémé"... Elle se hait. Tout en elle la dégoûte. Même sa jolie poitrine ronde, son cou gracieux, son visage aux traits élégants, sa bouche naturellement rose et pulpeuse, ses intenses yeux presque noirs, ses longs cils, ses sourcils droits, son nez aquilin, son front large, ses longs et sublimes cheveux bouclés qui retombes en cascade sur ses fragiles épaules sont des sources d'agacement profonds...
Comme quoi, on n'aime jamais que ce qu'on a pas...

Pourtant, Shy a tout de la jeune fille parfaite. Elle est drôle et pleine de bon sens et d'ironie, intelligente, cultivée, quatrilingue... Positive, optimiste, gentille, généreuse, de bon conseil, simple, de bon goût...
Mais elle peut aussi être violente, enragée, folle, bipolaire, hors d'elle, dramatique.
Elle a toutes les qualités et les défauts. Elle est le ying et le yang, l'équilibre parfait du bien et du mal. Elle est sage, mais peut être aussi totalement insensée et irraisonnable. Elle est juste mais elle peut devenir totalement méchante subitement... Quand on croit la connaître, elle nous file entre les doigts pour devenir quelqu'un d'autre. C'est une plume dans le vent qui disparaît dans un courant d'air.

Ҩ Shy est une grande fan de musique, de chant Ҩ Elle se déteste totalement Ҩ Elle adore imaginer qu'elle vient d'un autre monde Ҩ Elle ne supporte pas les gens qui la questionnent sur le passé Ҩ Elle est folle des animaux, ce sont ses petits protégés Ҩ Elle hait les mensonges et les trahisons Ҩ Elle aime beaucoup parler, parler et parler. De tout et de rien. Il faut du temps pour qu'elle commence, mais il en faut encore plus pour qu'elle s'arrête. Ҩ Elle n'aime pas trop le sport, c'est davantage une littéraire. Ҩ Elle aime sourire. Elle n'a pas de quoi, pourtant Ҩ Elle déteste les vacances, parce qu'elle ne peut pas rentrer chez elle. Ҩ

VOICI MON HISTOIRE...

Mon histoire ? Racontez mon histoire ? C'est ironique j'espère ?
Comment peut-on raconter son histoire lorsqu'on a pas de vie ?

Je ne suis personne, dans ce monde inconnu qui n’est pas le mien. Parfois, j’aime fermer les yeux et imaginer que je viens d’une autre planète, peuplée d’habitants qui me ressemblent, me comprennent. J’aime croire quelques secondes avant de revenir à la réalité que ce n’est qu’une monstrueuse erreur, que je n’ai rien à faire ici…
Mais il y a toujours un bruit pour me sortir de ma transe et me rappeler que je suis sur Terre, et que je le resterai, que je le veuille ou non.
J’ai déjà pensé à quitter cet endroit par des procédés peu joyeux. Mais si personne ne l’a fait pour moi avant, cela signifie que quelqu’un désire que je reste. Qui ? Je serais imcapable de le dire. Pourquoi ? Sans doute pour faire office de souffre-douleur, de bouc émissaire. Soit-dit en passant, je le fais très bien.
Je me hais. Je me hais tellement. Tellement que c’est simple de laisser les autres porter la main sur moi. J’arrive à m’auto-convaincre que c’est normal, que je suis là pour ça. Que je ne mérite rien d’autre.
Il y a toujours cette petite voix, au fond de ma tête, qui essaye de crier et de se faire entendre. Elle me jure que je suis comme les autres, que je n’ai pas à être maltraitée ainsi. Mais la douleur prend toujours le dessus sur la raison. Toujours.
Je ne sais pas d’où je viens. Toute mon identité tient sur un tout petit bout de papier appelé « certificat de naissance ». Il décrète que je suis née en Amérique, à New-York, à Broadway plus précisément, le 12 mai 1207 vers 2 heures du matin.
Fin de mon histoire.
Mes parents ? Je n’en ai pas. J’ai toujours été trimballée de foyer en foyer, de pays en pays. Si bien qu’aujourd’hui, je suis quatrilingue, et sans doute aussi surdouée. Mais j’en ai rien à faire. J’aurai tout donné pour une famille, une vraie. Pas juste des potiches là pour me donner la soupe et récolter une pension de l’Etat.
Je ne connais que très peu de choses sur mes parents biologiques.
Mais je me rappelle très bien ce jour-là. Ce jour où j’ai appris ce qui m’a chamboulé pour toujours.
Je me revoie très bien, le visage rouge de colère, les cheveux en bataille, les sourcils froncés et la bouche déformée par une atroce grimace, face à mon « père », tout aussi hors-de-lui, qui me crachait littéralement des horreurs à la face.
« T’es rien, t’es personne ! Personne veut de toi, personne a besoin de toi ! T’es un accident ! Tu sais c’que ça veut dire ? Ca veut dire que t’étais pas désirée ! Même ta mère elle en avait rien à foutre de ta gueule de poireau ! Tu m’étonnes ! Elle t’a même jetée à la rue ! Et ouai ! Cette catin sans argent, elle t’a balancé sur l’bitume, comme ça ! ».
Mes larmes n’avaient pas coulé. Je ne voulais pas me montrer faible face à ce gros barbu mal-aimé. Je m’étais mordu la langue si fort que j’avais saigné. Mais je refusais de lui montrer qu’il avait gagné.
Car ça y est. En plus d’être recouverte de bleus, de griffures, de cicatrices, j’étais aussi réduite à néant. A plus bas que terre. Je n’étais en effet plus personne. A sept ans, je venais de découvrir ce que la vie me réservait: un cauchemar.

J'ai beaucoup voyagé. J'ai découvert les Etats-Unis, l'Amérique Latine, la France, l'Italie... L'assistance sociale avait découvert mon léger problème d'hyperactivité, et pour me canaliser, elle me baladait dans le monde entier.
Dans chaque famille, c'était la même chose. J'étais faible, inutile. Mes "parents" me battaient, ou même pire. Je portais plainte. Ils niaient. Je partais.
Personne ne m'a jamais cru. Je ne me suis jamais crue.
C'était un cercle vicieux.

Je n'y croyais pas quand j'ai reçu ma lettre pour Poudlard. Cette fois-ci, je n'ai pas retenu mes pleurs. J'ai passé une journée entière à relire chaque mot du parchemin, pour en vérifier la véracité, pour être sûr que ce n'était pas des mensonges.
Je le savais, je le sentais. Je n'étais pas comme les autres. Je n'étais pas dans mon élément naturel. J'étais magique. Je pouvais faire des choses incroyables.
Lorsque j'en ai informé Brooke, la jeune femme qui se chargeait de moi, elle m'a regardé avec un fin sourire. Je pensais qu'elle ne me croirait pas. Mais au contraire, c'est elle qui a été soulagée que je ne pense pas que tout cet univers soit faux.
Je le savais. Je le sentais. J'étais bien, désormais. J'étais différente. Brooke a fait une demande pour je quitte la famille dans laquelle j'étais depuis quelques mois - je ne lui avais pas révélé qu'elle m'avait abandonné il ya plusieurs semaines et que j'avais trouvé abri dans un foyer - et que je rejoigne Poudlard officiellement pour 7 ans.
C'était le plus beau jour de ma vie.

Prénom/Pseudo: je suis une vache violette

Age: 14 printemps.

Sexe: Femme

Où as-tu trouver le forum ?:

Si tu devais ajouter quelque chose au forum ?: Des gens, tout plein de gens (surtout des martiens et des gens atteints d'alonisme profond)

Tu es un multi-comptes ?: Bien joué, vous êtes très perspicace !

Qui est sur l'avatar: Taylor Marie Hill.