Cléopâtre A. Deris

Nom: Deris Prénom: Cléopâtre Andromaque Surnom: Cléo / Andy Age: 13 ans Date de naissance : 15 juillet 2110 Sexe: Femme Nationalité: Française Lieu de votre habitation: Batilly-en-Gâtinais près de Orléans Sang: Mêlée L'école où tu veux aller: Beauxbâtons Plus tard je veux devenir: Je souhaite devenir guérisseuse ou juriste. Coffre: n°09682

JE SUIS CE QUE JE SUIS ...
Je suis une fille de taille moyenne, pas particulièrement filiforme, mais je suis pas rondouillarde non plus, je n’ai ni poitrine, ni fesses particulièrement volumineuse. Physiquement, je suis pas « plate », mais on ne peut pas dire que j’attire l’attention. Ça ne me dérange pas. Je possède des cheveux châtain tout ce qu’il y a de plus commun qui sont assez long, ils descendent sous les omoplates.Si vous croyez que j'ai des mèches blondes, c'est faux, ils blondissent l'été, à cause du soleil. Je les laisse parfois détachés, mais généralement, je me fais une couette, une semi-chignon et même parfois une tresse. Les mèches les plus courtes encadrent un visage assez ovale même si j’ai de bonnes joues comme dit ma grand-mère, où trônent deux yeux verts pâles et un nez droit. J’ai des lèvres « normales », ni pulpeuses ni inexistantes. J’ai des doigts assez fins et des muscles fins également mais bien réel. Je fais un peu de musculation avec mon frère depuis que j’ai 8 ans, ce qui fait que je suis capable de vous décrocher une droite sans problème. J’ai la particularité d’avoir des orteils jumeaux. Vous voyez « l’index » et le « majeur » du pied ? Et bien ils sont comme palmés entre… on appelle ça des doigts de pieds jumeaux. Ça fait pas mal et ça n’a aucune conséquence sur ma morphologie. De toute manière, à moins de regarder vraiment mes pieds, ça ne se remarque pas. Je m’habille toujours avec l’uniforme de l’école mais chez moi, je suis habillé normalement. Passe-partout peut-on dire. J’aime beaucoup les pantalons patte-d’ef (éléphant), c’est-à-dire ceux qui sont évasés en bas. Quand la mode était au slim, j’ai souffert… Je ne suis pas quelqu’un qui profite de chaque week-end pour faire du shopping –je n’ai ni l’argent, ni le temps, ni les moyens d’y aller, et rarement l’envie- mais je résiste rarement à acheter un tee-shirt quelconque quand je rentre dans un magasin de vêtement. Ça va du débardeur décolleté –guère provocant lorsqu’on a peu de poitrine- au tee-shirt à manche longues uni en passant par les tee-shirt blanc, bleu, noirs, parfois même rouge même si j’aime moins, suivant leur coupe, et leurs motifs. Je ne pense pas avoir un style vestimentaire particulier, j’achète juste ce qui me plait en fonction de mes besoins.

Au niveau caractère… Et bien je suis une fille quoi. Et une fille, c’est toujours compliquée. Je pense que mes traits de caractère principaux sont ma capacité à jouer la comédie, à m’accommoder de la solitude, un certain égoïsme et une curiosité très présente. Je n’ai jamais été très sociable dû à mes nombres déménagements. Quand on change de maisons tous les deux ou trois ans, on ignore comment on fait pour nouer une relation… longue. Je crois que ça m’a handicapé en terme de sociabilité… mais je suis heureuse de ne pas faire parti de ces gens qui naissent, vivent et meurent au même endroit en compagnie de leurs grands-parents, leurs parents, probablement leurs enfants et petits-enfants s’ils n’ont pas de chance. Je me suis toujours trouvée inintéressante et j’ai souvent inventé des histoires sur ma vie, une sœur morte dans un accident de voiture, un frère qui travaillerait au ministère, un problème de vue… un truc qui pourrait me rendre particulière. A défaut d’être particulière, cela m’a surtout, certainement, rendue étrange aux yeux de mes camarades qui préféraient probablement jouer entre eux qu’écouter ma vie qu’elle soit vrai ou non. J’avais envie d’être intéressante. Aujourd’hui, je sais que ça ne sert à rien. Mon égoïsme vient du fait que j’aimerais vivre juste pour moi sans me sentir endettée envers qui que ce soit. Or, dans la famille, on marche à la culpabilité. On me force à sourire, à dire merci, à dire que les cadeaux me plaisent, à faire semblant d’être contente même quand ce n’est pas le cas. Et si je ne le fais pas, je me fais taxer d’ingratitude. Je déteste ça. Aujourd’hui, j’en viens à détester les cadeaux, je supporte plus parce que je me sens obligé de faire semblant que ça me plait et d’exagérer quand ça me déplait pas. Je déteste devoir être reconnaissante envers qui que ce soit pour quoi que ce soit car ce sont des chaines car les gens attendent quelque chose de vous en retour. Alors même si, naturellement, j’aide les autres… Parfois, je me dis non. J’ai pas envie, la personne me méprise, en quelle honneur je serais à sa disposition ? Je ne suis pas quelqu'un qui aime juger les gens, je leur trouve souvent des excuses et si j'ai une qualité, c'est ma capacité à écouter et à comprendre les gens. Il faut que je me force à faire preuve de fermeté pour dire non. Mais quand je suis agacée, je peux être très butée, parfois de mauvaise foi et rancunière... mais que avec les gens que je connais vraiment, pas avec mes pseudos-camarades. Ma curiosité frise le défaut. En fait, en y réfléchissant, je ne me trouve pas beaucoup de qualités. Ma sensibilité peut-être. Ma détermination et le fait que je m’estime digne de confiance... loyale, c’est ça. Autrement, j’oscille selon mon humeur et les situations entre naïveté et méfiance, souvent pas au bon moment, patience et impatience, impulsivité et prudence, courage et lâcheté. Ah si, autre qualité… je pense être assez perspicace… Mais parfois je sur-interprète les choses. Additionner à la méfiance, j’ai parfois l’impression de friser la paranoïa. J’espère ne pas l’être. Or des moments où je joue la comédie, je sais être franche, particulièrement avec mes amis, moins avec la famille. En amitié ou en amour, le mensonge n’a pas sa place à mes yeux.

Ҩ J’adore lire Ҩ Je déteste les araignées Ҩ J’adore écrire Ҩ Je déteste travailler Ҩ J’aime apprendre Ҩ Je n’aime pas la famille Ҩ J’aime le soleil Ҩ Je déteste les gens prétentieux Ҩ J’aime être libre Ҩ Je déteste devoir faire les choses parce que c’est ainsi que la société l’a décidé. Ҩ

VOICI MON HISTOIRE ...

Ma vie a débuté dans le ventre de ma mère, Athéna Déris, alors qu’elle sortait à peine de 7 ans d’étude à Beauxbâtons. Elle aimait les voyages et elle est partit une année entière en Angleterre. Elle voulait rentrer dans les affaires internationales et son voyage était le moyen de parfaire son anglais et de nouer des contacts sur place. Elle ne s’attendait probablement pas à tomber sur l’homme de sa vie. Ils se sont aimés. Du moins, c’est ce qu’elle m’a dit. Mais peut-on quitter quelqu’un qu’on aime sans jamais regarder en arrière? Ma mère avait nourrit le projet de lui faire découvrir son pays après qu’elle est découvert le sien et lui en parlait beaucoup. Mais Andrew est venu un jour lui dire qu’il la quittait car il avait rencontré quelqu’un d’autre. Ma mère a refusé de voir la vérité en face, elle a essayé de le récupérer, mais il avait déjà fait une croix sur elle. Ce n’est que quelques mois plus tard qu’elle a appris qu’elle était enceinte. Briser par son amour, paniquée par sa grossesse involontaire, elle est rentrée en France, chercher du secours auprès de ses parents.

Mon grand-père, papi Jo’ pour Joel, et sa deuxième femme, Manon, étaient des voyageurs qui avait filé le virus à leur fille. Ils n’étaient pas en France mais loin, pour des voyages à travers le monde, mais ma mère squatta leur appartement le temps de trouver une solution avec sa mère, Ariette qui était venu la voir. Elle fut là pour elle et l’aida à se trouver un travail pour pourvoir à ses besoins. Je vis le jour le 15 juillet 2110, dans l’après-midi. Ma mère prit plusieurs jours pour s’occuper de moi avant de reprendre le travail en me confiant à ma grand-mère. Au bout de deux ans, elle avait réussi à aménager dans un petit appartement de Grenoble et travaillait avec des agents des gouvernements suisses, italiens et espagnols qu’elle mettait en relation avec ses patrons ou à qui elle faisait des rapports réguliers de l’avancement de diverses négociations et discussions. Et moi, je grandissais. Elle a toujours pris soin de moi… je crois. Pourtant, je n’ai jamais considérée ma famille comme une famille monoparentale. Et il y a une bonne raison pour cela. Il s’appelle Philippe André et il venait de divorcer avec sa femme quand il a rencontré ma mère dans un café. Il lui manquait la monnaie pour payer et Philippe est venu à la rescousse. Je ne connais pas les détails, mais je sais qu’ils se sont vus très souvent et qu’ils ont rapidement commencé à sortir ensemble. Philippe a toujours fait partie de mon paysage familial. Et Stéphane également. Stéphane est le fils que Philippe avait eu avec son ex-femme et bien qu’officiellement, c’est la mère qui a la garde, elle s’en occupe peu et avec nous, Stéphane avait une famille. Il a deux ans de plus que moi. Et il faisait semblant d’avoir des pouvoirs magiques alors que je commençais à m’exprimer correctement et à être propre. Je pense que c’est parce que nous étions jeune que nous avons si bien accepté la situation, et surtout, Stéphane avait un nouveau compagnon de jeu : moi. Il m’a confié qu’il était un peu jaloux, petit, car il avait peur que son père m’aime plus que lui. Mais même si je ne l’ai jamais appelé « Papa », Stéphane a toujours été mon frère à mes yeux et nous formons une famille. Pay Jo’ et Mamie ‘Non, en référence à son prénom et son accent qui ressortait lorsqu’elle disait non, venaient toujours me voir et les grands-parents de Steph restait présent pour lui. Dû à la distance, je voyais les miens qu’une fois par an et ça ne m’a jamais dérangé.

En grandissant, je me chamaillais souvent avec Stéphane, piquant des gueulantes quand il m’embêtait. Ma mère commençait à m’apprendre à écrire et mon frère ne manquait pas un instant pour m’embêter sur mes erreurs. Philippe aussi était toujours là, je le revois en train de me faire des guillis. Ce genre de jeux finissait toujours mal, jeu de mains, jeu de vilain. Et ma mère râlait car Philippe nous avait énervés avant de dormir. Nous dormions dans la même chambre Steph et moi. Je ne comprenais pas toujours tout aux rapports de mes parents, notamment pourquoi nous portions des noms de famille différents à celui de Steph et Philippe mais si tous les deux étaient amoureux, le mariage ne les attirait pas. Philippe ne voulait pas reproduire les mêmes erreurs et ma mère n’avait jamais rêvé de robe blanche… du moins, c’est ce qu’elle prétend. Cela nous compliquait la vie quand l’un ou l’autre de nos parents voulaient venir nous chercher à l’école puisqu’ils nous avaient mis à l’école moldu sous l’initiative de ma mère. Stéphane a rapidement eu ses pouvoirs quand il avait 7 ans. Moi, à 5 ans, je le regardais me voler mes jouets en les faisant voler autour de moi hors de ma portée, exprès. Et je râlais, chouinais, etc… Et nos parents l’engueulaient. Stéphane a quitté l’école l’année suivante. Les évènements étranges qui arrivaient en sa compagnie commençaient à attirer l’attention et l’on déménagea à côté de St-Etienne dans un petit village qui ne comptait qu’une école primaire. J’y fis mon CP et mon CE1 là-bas et ma mère et Philippe me retirèrent également du système scolaire moldu. Nous avons déménagés une nouvelle fois, à Champigny, près de Auxerre. Ils ont bien fait car l’été de mes 8 ans, mes pouvoirs apparurent quand je fis voltiger mon frère contre l’armoire de notre chambre alors qu’il allait encore me prendre me legos. Cela faisait quelques mois qu’il me charriait en me faisant peur : j’étais une cracmolle si ça se trouvait. Mais même si mes pouvoirs arrivèrent tardivement, je n’en étais pas moins une sorcière. Maintenant que nous étions sur un pied d’égalité… ou presque, je n’avais plus besoin de ma mère ou de Philippe. Ceux-ci nous demandaient d’ailleurs un peu moins de jeu et plus d’application. Ma mère avait un certain talent en métamorphose et en histoire et nous fit des cours d’abord en histoire avant de nous apprendre la théorie en métamorphose. A 10 ans, Stéphane réclamait une baguette magique mais nos parents refusèrent, le jugeant trop immature pour cela. Philippe, de son côté, nous faisait faire des tours sur nos balais-jouets depuis que nous avions 6 ans, il nous apprenait des sortilèges. J’aimais voir ma mère faire la cuisine et elle m’apprit des plats simples alors que Philippe apprenait à Stéphane le nom de créatures magiques. Moi, ça me faisait plus peur, je préférais la végétation, les potions… Steph commençait à devenir un véritable adolescent, et il commença à faire de la musculation avec son père. Il aimait bien que je lui serve de punching-ball mais je décidais de me défendre et l’accompagnait dans ses exercices physiques chaque fois qu’il était avec nous et non pas chez sa mère. Ma mère était fille unique mais j’eus la chance de connaitre le plaisir d’avoir des cousins une ou deux fois, quand Stéphane n’allaient pas voir ses cousins paternel et maternel et qu’il les invitait chez nous. J’ai donc fait la connaissance avec ses cousins/cousines, certains plus vieux que nous, d’autres bien plus jeunes.

A 9 ans, nous avons de nouveau déménagé, à Batilly-en-Gâtinais près de Orléans. Une question de carrière : ma mère se rapprochait du ministère car elle n'avait plus un rôle d'intermédiaire mais de consultante en droit international. Quant à Philippe, ça l'arrangeait beaucoup car il est membre de la police magique, les ordres mettent moins de temps à arriver et il a pu monter en grade en devenant lieutenant. J'aime bien ce village, il y a une école, un café, une mairie, la poste et une salle des fête... Cela fait à présent presque 5 ans que l'on y vit... un véritable record! Des fois, en voyant mes voisins, je me dis qu’être moldue, ça doit être vachement tranquille comme vie... A 10 ans, je savais que je voulais rejoindre une école de magie comme le réclamait Stéphane depuis plusieurs années. Mais lui avait un problème : ce n’était pas une fille. Or l’école de Beauxbâtons n’acceptait que les filles. Comment faire ? Nos parents prétendaient que la direction avait refusé et qu’il fallait choisir une autre école… qui serait trop loin pour qu’ils acceptent de l’y envoyer et je refusais d’aller à Beauxbâtons sans lui. Ce dilemme dura trois longues années. Nos parents insistaient pour continuer à nous faire la classe et nous prêtait leurs baguettes quand c’était nécessaire mais la réussite de quelques tours de magie n’effacèrent pas notre envie de combattre pour se retrouver ensemble. Avec Stéphane, nous avons acquis une solidarité qui nous était encore inconnue jusque-là, on découvrait qu’on pouvait se serrer les coudes. Finalement, nous y voilà, Beauxbâtons nous a encore envoyé une lettre pour que j’aille là-bas. Cette école m’attire, m’enchante, j’adorerais y aller… Et je devrais y aller. Malgré ce qu'il s'y passe... Ça me parait pas clair... En fait, ça ne me plait pas, je comprends pas comment une telle... guerre est possible... Stéphane a cédé et va se retrouver à Durmstrang, l’institut bulgare pour les garçons. Ça l’embête autant que moi, mais il a 15 ans, il ne pourra pas indéfiniment reculer 7 ans d’étude et moi non plus. Nous embarquons donc cette année, tous les deux, dans deux écoles différentes à des coins différents de l'Europe. Mais on s’écrira. On gardera contact. Et je continuerais mes pompes comme lui continuera à s’appliquer en potion, chacun aidait l’autre jusque-là… on s’encouragera de loin.

J’ignorais qu’en quittant mon frère, j’allais trouver une sœur… fille de l’amour perdu de ma mère.

Prénom/Pseudo: Charlotte

Age: 21 ans

Sexe: Je suis toujours une femme

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