Charlotte and Carrie Beast

Nom: Beast Prénom: Charlotte / Carrie Surnom: Cha / Car' Age: 25 ans Date de naissance : 23 mai 2103 Sexe: Femme Nationalité: Écossaise Lieu de votre habitation: Édimbourg Sang: Mêlé Classe: Pauvre L'école où tu as étudié: Poudlard Orientation: Aucune, elle a arrêté ses études à 15 ans Métier: Serveuse au Magic Golden PUB le soir & Bibliothécaire à la bibliothèque Magique la journée Coffre: 28914

NOUS SOMMES CE QUE NOUS SOMMES ...
Charlotte est une jeune femme charmante et agréable à vivre, gentille et généreuse. Elle prend soin de ceux qu'elle aime et est toujours prête à aider ceux dans le besoin, connu ou inconnu. Elle est du genre intello, aime lire et s'instruire et connaît tout ce qu'il y a à savoir sur tout : sciences et magie, moldus et sorciers. Discrète et calme, elle n'aime pas se faire remarquer et sait apprécier la vertu du silence.
Carrie est ce qu'on appelle une casse-cou, elle aime les endroits dangereux, relever des défis, faire la fête, frauder... Elle n'a pas peur de la police et se fiche pas mal de ce que pensent les autres. En fait, elle se fiche pas mal des autres, tout court. Elle ne pense qu'à s'amuser et dénigre tout le monde. Les gens sont des instruments qui ne sont à sa disposition que pour qu'elle s'éclate. Les hommes ne sont bons qu'au flirt et les femmes... les femmes ne sont bonnes à rien, elles ne sont d'aucune utilité pour elle. Elle se fiche pas mal de s'instruire ou de lire. De toute façon, Charlotte le fait alors pourquoi elle? Ça ne sert à rien de remplir leur tête des mêmes infos chacune.

Car oui, Charlotte et Carrie ne sont qu'une seule et même personne. En fait, il n'y avait que Charlotte, de base, mais ceci sera mentionné dans l'histoire.

Assez petite et menue, Charlotte est le genre de femme banale qui passe inaperçue dans les foules. Ses cheveux bruns ondulent autour d'un visage blanc comme neige. Ses yeux sont en forme d'amande, d'un bleu si clair qu'on les croirait gris durant la nuit et verts sous une puissante lumière. Sa bouche fine pourrait se fondre dans la pâleur de sa peau si elle n'était pas d'un rouge foncé au naturel. Dans l'optique de rester hors des projecteurs, elle s'habille de façon sobre et classique, avec des jeans et des jupes sous le genoux, des t-shirts sans décolleté et des pulls au col roulé. Rien de bien sexy ou de tendance, certes, mais naturel. Côté maquillage, elle reste là aussi le plus naturelle que possible, n'usant ni de fond de teint ou de rouge à lèvres, mais seulement d'un coup de crayon de temps en temps.
A l'opposé, Carrie possède des cheveux d'un blond pâle qui, additionnés à son teint clair, lui donnent l'air d'une jeune femme innocente et pure. Mais il faut se méfier des apparences, car elle est loin d'être sage. Son visage et sa silhouette sont en tout point communs à ceux de Charlotte, même si elle passe beaucoup moins inaperçue. Quotidiennement perchée sur des talons hauts, elle est vêtue soit de shorts, soit de jupes courtes, assortis à des débardeurs échancrés et plutôt légers. Elle aime à se badigeonner le visage de multiples couches de maquillage, quitte à ressembler à une fille de joie avec des lèvres plus rouges que nature, des yeux cernés de noir et des joues rosées du matin au soir. Enfin... plutôt du soir au matin.

  

Ҩ Charlotte aime la lecture Ҩ Carrie aime la débauche Ҩ Charlotte n'aime pas se faire remarquer Ҩ Carrie n'aime pas la charité Ҩ Charlotte aime la tranquillité Ҩ Carrie aime les hommes Ҩ Charlotte n'aime pas l'alcool Ҩ Carrie n'aime pas la sobriété Ҩ

VOICI NOTRE HISTOIRE ...


Je suis née le 23 mai 2103, dans l’hôpital moldu de Edimbourg, la ville où j'ai passé toute mon enfance. Une enfance plutôt calme, d'ailleurs, ayant toujours vécu heureuse avec des parents aimants et une grand-mère amusante qui habitait le dernier étage de la maison. Je n'ai pas eu de frère ou de sœur, mais je me plaisais ainsi. De toute façon, Granny était encore jeune dans sa tête et jouait avec moi, aussi bien à la poupée qu'aux jeux de sociétés, et elle m'a apprit à peu près tout ce que je sais. Mes parents travaillant tous deux comme commerçants à la Grande Ville Marchande, je ne peux pas dire que je les voyais souvent, bien que les moments que nous partagions tous les trois étaient plus heureux que tous ceux avec Granny. J'étais une enfant aimante et aimée, souriante et toujours heureuse. Et j'étais curieuse aussi ; je voulais tout savoir, tout connaître et surtout : comprendre. Je ne cessais de poser des questions, tout le temps. A tel point que mes parents ont finit par ne plus me répondre, disant chaque fois qu'ils ne savaient pas pour éluder mes interrogations. Alors, quand je suis entrée en maternelle, je me suis rabattue sur ma maîtresse qui, comme mes parents, répondait toujours jusqu'à ce qu'elle en ait marre et ignore mes questions. Alors j'ai apprit à lire avec Granny, assise sur ses genoux dans son vieux fauteuil en osier. On a commencé par des livres simples, avec des images et peu de mots, puis nous sommes passées à des vrais livres avec plus de mots que d'images. A mon entrée au primaire, j'étais la seule à savoir lire. Et je me débrouillais pas mal en écriture, bien que je fus toujours hésitante. J'étais également la plus douée en mathématiques, ayant demandé à Granny de me les apprendre quand j'eus maîtrisé l'art de la lecture. J'étais donc la plus avancée de ma classe et personne n'aime les élèves plus doués. Ils me traitaient d'intellote et de paumée parce que je préférais lire un livre plutôt que de jouer avec eux pendant les récréations. Alors je lisais encore plus pour ne plus les entendre et eux m'insultaient de plus belle. Et plus les années passaient, plus les insultes évoluaient. En fin de primaire, j'étais la salope de l'école, bien que je ne sois pas certaine que la moitié d'entre eux sachent la vraie définition de ce terme qui, bien entendu, ne me caractérisait absolument pas. Quand j'ai eu neuf ans, mes parents ont fait en sorte de prendre congé pour mon anniversaire. Ils avaient une grande nouvelle à m'annoncer, nouvelle à laquelle je ne m'attendais pas, mais alors pas du tout. J'étais une sorcière. Ils étaient des sorciers. Granny était une sorcière. La nouvelle m'a sciée, choquée à tel point que je n'ai plus parlé pendant trois jours, plongée dans mes livres, enfermée seule dans ma chambre. Ce n'est que quand j'ai eu trop faim que pour tenir plus longtemps que je suis sortie de ma grotte pour rejoindre ma famille sorcière. Sceptique, terre à terre que j'étais, j'ai demandé à mes parents de me prouver qu'ils étaient sorciers. Ce qu'ils ont fait en faisant s'envoler la chaise vide face à Granny, à l'aide d'un bout de bois ; une baguette magique. Il m'a fallut beaucoup de temps pour accepter la nouvelle, doutant d'ailleurs être moi-même une sorcière. Après tout, je n'avais jamais fait preuve d'un quelconque pouvoir! Peut-être étais-je, comme Granny m'a apprit, une cracmole? Pourtant, le jour de mes onze ans, j'ai reçut une lettre en parchemin, signée de la main de la directrice Violet. J'étais admise à Poudlard, école de sorcellerie où mes parents avaient eux-même étudié. Mais ça ne m'a pas rassurée ; peut-être mes parents avaient-ils écrit cette lettre ? Je suis restée suspicieuse jusqu'au premier septembre, jour où j'ai traversé un mur pour monter dans le Poudlard Express. Là, j'ai accepté d'y croire. J'allais vraiment à Poudlard ! J'étais une sorcière ! Harry Potter avait existé – car oui, je n'ai pu m'empêcher de lire les livres le concernant, en bonne lectrice que je suis. Tout le trajet, je l'ai passé le nez dans les bouquins que Granny avait été m'acheter avant la rentrée. Elle avait également prit des trucs de potions, des robes noires et un hibou au plumage caramel. Seule la baguette manquait, et elle m'avait assuré qu'on irait la chercher le 5 septembre, un samedi. Ce que nous avons fait. Et la sensation que j'ai ressentie quand on a trouvé la bonne fut tellement merveilleuse qu'elle a achevé de me convaincre. J'étais une sorcière. Bien entendu, je me suis retrouvée à Serdaigle, maison des érudits et des solitaires, comme moi. Si je me suis fait deux ou trois copines, on ne peut pas dire que j'aie été vraiment populaire, loin de là. Jusqu'à mes quinze ans, je me suis laissé bercer par la monotonie qui s'était installée dans ma nouvelle vie. J'apprenais à merveilles, j'exécutais mes sortilèges avec brio, mes potions étaient réussies... Tout allait superbement bien. Jusqu'à mes quinze ans. Ca s'est passé pendant les vacances, en juillet. Je revenais après de longs mois d'absence et suis montée directement au dernier étage pour saluer Granny qui était souffrante. Sauf que, quand je l'ai trouvée, elle ne souffrait plus. Elle ne souffrirait même plus jamais. Une simple grippe l'avait emportée... J'ai été dévastée par la mort de Granny, qui était la personne la plus importante dans ma vie, celle qui m'avait tout apprit. A tel point que ça a... disjoncté. Mon cerveau a pété un plomb et rien n'a plus été pareil. J'ai du partager mon corps et ma vie avec une autre, Carrie. Bien que je n'aie pas conscience d'elle, il faut bien que je vous en parle pour vous raconter mon histoire, surtout que vous savez que ce n'est pas moi qui parle, mais Tic Tac. Donc, faites comme si je ne savais rien de Carrie, ce qui est le cas. Après le décès de Granny, donc, Carrie a prit ma place et a sorti le manuel de sortilèges de notre grand-mère. Elle n'aimait pas notre coupe de cheveux et voulait changer ça... en nous transformant en Métamorphes. Comme ça, quand elle prenait ma place, elle change notre couleur de cheveux. Moi, je ne sais même pas que nous avons cette capacité et je ne cherche même pas à le savoir. J'étais tellement déprimée que je n'ai même pas remarqué de changement dans ma vie. Je me levais le matin, j'allais dormir le soir et c'est là que Carrie me remplaçait : pendant que je croyais dormir. Et puis je m'étonnais d'être fatiguée, évidemment... si j'avais su ! Bref, en septembre, j'étais toujours aussi déprimée, aussi j'ai décidé de ne pas retourner à Poudlard. Ni l'année d'après, d'ailleurs. Plus jamais, même. Je me suis contentée de me promener dans la maison jusqu'à ma majorité, où mes parents m'ont jetée à la porte. J'ai passé deux semaines à chercher un endroit où vivre et un job, jusqu'à ce que je tombe sur la Bibliothèque Magique, qui embauchait justement. J'ai rapidement obtenu un poste comme bibliothécaire et on m'a fournit un logement en attendant que j'aie assez d'argent que pour me payer un appartement à Edimbourg. Tout ce temps-là, Carrie est restée en retrait et n'est revenue que quand ma situation est devenue stable : un logement, un emploi, de l'argent. Elle-même s'est rapidement dégotée un emploi comme serveuse au Magic Golden PUB, non loin de ma bibliothèque. Et notre quotidien est devenu infernal : je me levais à 7 heures et arrivais au boulot à 8 heures, pour l'ouverture. Je restais là jusque 18 heures, pour la fermeture et je rentrais à l'appartement. Vers 20 heures, j'allais me coucher, éreintée pour une mystérieuse raison. A 21 heures, Carrie se levait, changeait ses cheveux et se fringuait comme une prostituée pour se rendre au bar jusque 4 heures du matin où elle rentrait se démaquiller et remettre mes fringues, changer nos cheveux et se remettre au lit. Et ça fait cinq ans que ça dure...

  

Prénom/Pseudo: Tic Tac

Age: 19 ans

Sexe: Femme

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Qui est sur l'avatar: Emilie de Ravin

Scénario ou Inventé?: