Avanell A. Somnius

Nom: Somnius Prénom: Alitis "Avanell" Amabilis Surnom: Avy, Ava Age: 14 ans Date de naissance : 23 Janvier 51 av. J.C. (J’ai vécu du 23 Janvier -51 au 30 Mars -41 puis du 30 Mars 2125 à aujourd’hui) Souhaitez-moi un joyeux anniversaire le 23 Janvier! ^^ Sexe: Femme Nationalité: Britannique (Écossaise), née Romaine Lieu de votre habitation: Une petite maison à Inverness, Écosse, UK Sang: Mêlé (Papa sorcier, Maman moldue) Classe: Moyenne L'école où tu veux aller:  Poudlard Année d'étude: 1ère année Plus tard je veux devenir: Historienne Coffre: 21302

JE SUIS CE QUE JE SUIS ...
Je me suis toujours demandée si j’étais jolie, et encore plus depuis que je ne vis plus dans mon époque. La forme de mon visage, en tout cas, je ne l’aime pas… Son étonnante rondeur m’est insupportable. Mes yeux, au contraire, avec leurs couleurs marron et vertes, me plaisent bien. Mes sourcils plutôt fins les accompagnent assez bien, je trouve. Il paraît que mes cheveux sont magnifiques, je n’ai pas vraiment d’avis à ce sujet. Objectivement, ils sont auburn, avec de grandes boucles rondes. J’aime les coiffer comme on le faisait dans l’antiquité : des chignons spectaculaires et des mèches épaisses qui tombent lourdement sur mes épaules. Ces coiffures semblent revenir à la mode. Pour ce qui est du reste de mon visage, je ne sais trop quoi en penser. Un nez petit mais épais, des lèvres un peu pulpeuse et un arc de Cupidon des plus visibles…

Ma silhouette est, paraît-il, plutôt enviable. Je suis très fine avec un ventre presque parfaitement plat. Bien que je sois très petite pour mon âge, j’ai de longues jambes. Quoi qu’il en soit, « vestimentairement » parlant, je ne sais quoi faire de mon corps. La monde de ce siècle m’échappe complètement. Je m’habille, en général, avec un gros pull et un jeans confortable, la fraîcheur de la météo britannique me le permet de toute façon !
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Faire le deuil de quelqu’un qui comptait pour nous est toujours difficile. Alors, pouvez-vous imaginer comment vous réagiriez si vous perdiez votre famille et vos amis et si, en même temps, vous deviez abandonner votre pays, votre culture, votre mode de vie et votre langue ? Cette épreuve fait partie de celles qui vous changent et qui vous empêche de vous comporter comme les autres. Par exemple, je n’aime pas beaucoup avoir des amis. Bien sûr, j’apprécie leur compagnie comme tout le monde, mais je me dis toujours qu’il risque un jour de me manquer. « Ceux que je n’aime pas sont ceux que je ne perdrai pas. » Mon envie d’être seule vient sûrement également de mon épuisement de ne pas savoir. Tout ce que j’entends, tout ce que je vois, tout ce que les gens pensent me fascine, m’étonne, m’effraie et parfois même me terrorise. Les voitures, les avions, les grands immeubles, … tout est pour moi une immense source d’angoisse. C’est pourquoi je suis une jeune fille solitaire qui aime se retrouver au milieu de ce qui a toujours existé et qui existera, je l’espère, toujours : la nature. Aucun arbre, aucune fleure ne vous dira comment vous devez penser. Aucun fleuve, aucun nuage ne classera votre monde dans la catégorie des sociétés disparues ou défaites. Aucune mer, aucun rocher ne vous rappellera que vous n’avez votre place nulle part.

Notre caractère est aussi forgé par ce que nous devons cacher. L’être humain est capable, pour survivre, de développer toutes sortes de talents et d’aptitudes : le secret et le mensonge sont devenus mon sixième sens, bien qu’il me dégoûte au plus haut point ! Je ne mens que lorsque c’est nécessaire, mais je mens très bien… Peut-être parce que j’ai le sentiment que personne ne pourra me comprendre, personne n’ayant vécu ce que j’ai vécu ? Peut-être parce que mon voyage est devenu la seule chose qui me définisse vraiment et que personne ne dévoile sa définition ? En tout cas, vous l’aurez compris, je ne vais jamais naturellement vers les autres et suis plutôt hostile aux relations amicales : encore un handicape dans votre société !

  

ϟ Le soleil et l’été ϟ La météo écossaise ϟ Mes souvenirs et ma couronne du temps ϟ Être loin de ceux que j’aime ϟ Les voyages ϟ La cuisine britannique ϟ La nature ϟ Le bruit et la polution ϟ L’histoire ϟ Ne pas savoir ϟ

VOICI MON HISTOIRE ...
Je suis née à Rome, en 51… avant J.C. ! Plutôt difficile à croire pour exactement tout le monde et c’est pour cette raison que je suis la seule personne avec qui j’ose parler de mon secret…

Là-bas, le soleil brillait tous les jours. Sur le forum, des enfants couraient en riant aux éclats et les marchands criaient les mérites de leurs citrons et de leurs pêches. En fermant les yeux, j’entends encore les voix des passants joyeux quand ma mère m’emmenait avec elle pour acheter le matériel de mon père. Il était chercheurs en "Nouvelles Inventions Magiques", comme il aimait l’appeler. Il créait toutes sortes d’objets plus ou moins utiles : une lunette qui permettait de recueillir la lumière du soleil et de la projeter dans votre main, un médaillon qui qui changeait de couleur en présence de poison, un liquide capable de faire pousser des grains de raisin aux diamètres énormes, …

Mais le projet de sa vie, c’était le voyage dans le temps ! Il avait toujours été fasciné par cette idée et y consacrait d’innombrables heures et nuits blanches. Il réfléchissait sans cesse aux problèmes qu’un tel voyageur pourrait rencontrer et l’outil qu’il devrait utiliser. Un jour, toutes ses questions trouvèrent une réponse. Il avait mis au point une couronne en or permettant de transporter son porteur à l’époque sur laquelle il se concentrait. Ce jour-là, il avait poussé un cri de joie qui m’avait attirée vers son bureau. Il m’avait montré sa feuille pleine de schémas et d’inscriptions incompréhensibles. « J’ai réussi ! » avait-il dit, triomphant.

Les semaines qui avaient suivi, il les avait passées à préparer son voyage. Tout naturellement, j’insistais du soir au matin pour prendre sa place. Être la première personne à voyager dans le temps ! Participer à un miracle ! Mon père, ne pouvant rien me refuser, ni même le projet certainement le plus dangereux et le plus merveilleux qu’il avait entrepris dans toute sa vie, m’y autorisa après seulement quelques jours. Avec un petit sac rempli de provisions sur mon épaule en cas de problème, je saluai mes parents et mis la couronne sur ma tête : je devais me rendre une heure dans le future. Seulement, quand je rouvris les yeux, je me trouvais dans une rue que je ne reconnaissais pas, un monde qui ne semblait plus être le mien.

J’avais peur, j’étais perdus. Les gens ne parlaient plus ma langue, ne s’habillaient et ne se comportaient plus comme moi. Je passai les deux premiers jours dans mon nouvel environnement à pleurer. Quand la faim et le froid eurent raison des larmes disponibles dans mon corps, je mangeai les quelques pommes dans mon sac dont j’avais complètement oublié l’existence. Je tombai par hasard sur une librairie, j’entrai et me mis à chercher un livre que je pouvais comprendre. Mon père m’avait appris à lire. Étant sa fille unique, il voulait que je sois capable de reprendre son empire de babioles. Je trouvai un dictionnaire Latin - Anglais dans le rayon « Étranger ». Je le dissimulai sous ma tunique et sortis de la boutique le plus discrètement possible puis couru pour me mettre hors de danger.

Croyez le ou nom, le plus incroyable était encore à venir. Alors que je feuilletais mon petit livre, assise sur un trottoir l’air misérable, un couple de touristes de passage à Rome s’approcha de moi et me posa une question que je ne compris pas. Pensant sûrement que j’étais sourde, la femme me prit gentiment mon livre des mains et me montra les mots « Toi » et « Seul ». Je pris a mon tour le livre et montrai le mot « Oui ».
- « Parent » ?
J’hésitai un instant.
- « Mort »…
- « Comment » « Toi » « Arriver » « Ici » ?
Ne sachant que faire, je décidai de dire la vérité, quitte à passer pour une dégénérée.
- « Voyage » « Temps ».
- « Toi » « Souhaiter » « Avec » « Nous » « Venir » ?
Ils étaient ma seule chance de quitter cette endroit :
- « Oui ».

Ils m’emmenèrent chez eux, en Écosse. Je devais me cacher dans le coffre de la voiture, car je n’avais pas de papiers, mais le trajet se passa sans imprévus, même la traversée de la Manche. Sur la route, ils s’étaient présentés à moi, Mary et Graham McTavish. Ils m’avaient raconté leur vie et je leur avais raconter la mienne, ainsi que les détails de mon aventure. J’avais eu beaucoup de chance ! En effet : j’étais tombé sur deux représentants du seul peuple qui aurait pu comprendre mon expérience : les Écossais et leurs anciennes croyances druidiques. Ils crurent tout ce que je leur disais, ils m’aidèrent à porter mon chagrin, ils m’enseignèrent l’Anglais, son écriture et sa lecture, la culture britannique et l’Histoire de la planète depuis que je l’avais quittée. Cette dernière discipline m’intéressait tout particulièrement. J’écumais les livres à la recherche d’une mention de mes parents, mais aucune trace d’eux… Mary et Graham étaient pour moi une nouvelle maison, mais je ne pouvais pas les appeler Papa et Maman. Alors, je leur avais trouvé des surnoms : « Auxilium », l’aide, pour Graham et « Spero », l’espoir, pour Mary. Eux, m’avait surnommé Avanell, pour que mon prénom ressemble plus à celui d’une Britannique. J’avais accepté l’idée sans rechigner : c’est un joli prénom ! Exotique mais joli…

Il y a environ deux ans, ils décidèrent qu’un jeune garçon allait habiter chez nous, en tant que famille d’accueil. Il s’appelle Hilmar. Il avait eu des problèmes dans sa famille puis avait été très turbulent avec celles qui l’avaient accueilli. Mais je ne sais pas exactement ce qu’il s’était passé car il ne parle pas beaucoup. Je tiens quand même beaucoup à lui, il est une des trois seules personnes à savoir ce qu’il m’est arrivé mais aussi une des trois seules personnes à savoir où je suis, ma présence en Écosse étant plus ou moins légale. Je me demande quels horreurs ont pu le rendre aussi fermé…

Quand je reçu ma lettre d’admission à Poudlard, une angoisse horrible me serra la gorge. Comment pouvaient-ils savoir que j’étais là ? Je devais être morte et enterrée depuis des siècles ! Et comment pourrais-je avoir des amis sans leur parler de ce que j’avais vécu. Mais je décidai de m’y rendre quand même, pour deux raisons. La première : Auxilium et Spero pensait que c’était la bonne chose à faire. La deuxième : je pourrai me rapprocher de mon père. Il m’a transmit mes talents pour la magie et, étant un sorcier, la fin de sa vie serait peut-être citée dans un des livres du monde magique.

Alors, me voilà ! Sur mon petit chemin, prête à aller de l’avant !
  

Prénom/Pseudo: Ana

Age: ^-^

Sexe: Femme

Où as-tu trouvé le forum ?: Une amie qui me l’a conseillé

Si tu devais ajouter quelque chose au forum ?: C’est PAR-FAIT !

Tu es un multi-comptes ?: Nope ^-^

Qui est sur l'avatar: Emily Browning

Scénario ou Inventé?: Tout ça vient d’ma p’tite tête !
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