Olive Besnard

Nom: Besnard Prénom: Olive, tout court. Surnom: Olie pour les français et Hollie pour les américans. Sinon Mademoiselle. Ouioui. Age: 30 ans. Date de naissance : 19 août 2095. Sexe: Femme Nationalité: Française. Lieu de votre habitation: A Beaux-Bâtons ou bien un petit appartement à Paris. Sang: Pur. Classe: Moyenne L'école où tu veux aller: Elle va à BB. Année d'étude: Elle travaille. Plus tard je veux devenir: Et bien, elle est Gouvernante à BB. C'est la même chose que le Concierge à Poudlard. Coffre: 30021

JE SUIS CE QUE JE SUIS ...
Au premier abord, Olive semble très jeune. Son visage rond, ses joues bien remplies et ses yeux d'un bleu innocent lui permette de réclamer la vingtaine alors qu'elle en a enfait trente. Elle a un petit nez et des cheveux changeants. Brun ou blond, court ou longs, elle use et abuse des philtres pour la repousse et adore le coiffeur; on y trouve toujours des potins. Ses cheveux ne sont pas sont principal atout même s'ils sont toujours propres et coiffés. Olive part du principe que tout en elle est agréable à regarder et elle a raison. Quitte à paraître prétentieuse, elle ne se dénigre jamais, sauf dans les cas où c'est plus avantageux. Elle utilise son air poupin et angélique pour obtenir ce qu'elle veut et si on ne lui obéit pas... Sa voix monte très vite dans les décibels, sèche et impérieuse. Dans ce genre de situation, elle se redresse fièrement, arborant son mètre quatre-vingt embellit avec des talons et sa belle poitrine. C'est une femme pulpeuse qui n'hésite pas à correctement se mettre en valeur même si le moindre regard sur son décolleté déclenche ses foudres, surtout si c'est un homme.

Elle déteste la gente masculine. De toute façon elle n'a jamais vraiment fait dans la demie mesure, c'est tout ou rien. Les hommes sont des lâches, incapables d'assumer leurs bêtises. Elle a encore beaucoup de phrases dans ce goût là, toutes aussi dégradantes les unes que les autres mais restons en là et parlons plutôt de son goût pour le secret.

Cette femme a deux valeurs: L'ordre et le ragot. Elle aime se sentir supérieure en sachant les torts et les vices de chacuns. Les mensonges l'agacent, surtout quand c'est les autres qui lui mentent. Elle a une espèce de radar pour ça d'ailleurs, elle sait imédiatement si on lui ment ou non. C'est une commère née et elle adore son job de gouvernante à Beaux-Bâtons car ça lui permet d'exercer ses deux passions: Commander et colporter. Les élèves populaires sont dans ses bonnes grâces et elle est abonnée à une grande quantité de gazettes, pour se tenir au courant. C'est une femme très à la page et connaît tout le monde, même ceux qui ne la connaissent pas.

J'ajouterai que c'est une maniaque née, le genre chez qui on doit retirer les chaussures et où chaque objet a sa place. Ses dossiers sont rangés impécablement et ses mains sont toujours nettes. La saleté la rend mal à l'aise, la boue la dégoûtent et les animaux la répugnent, hormis les chats.

Pour parler d'elle plus généralement, on pourrait dire qu'elle frise parfois la stupidité mais peut avoir des éclairs de lucidité. Elle parle avec de jolis mots et sans grossièretés, a une certaine tendance à vouloir tout contrôler et n'assume pas son hétérosexualité, elle aime faire croire qu'elle est entièrement lesbienne et pas bisexuelle.

 

Ҩ Les secrets Ҩ Les hommes Ҩ La propreté Ҩ Le mensonge Ҩ Son chat Ҩ La désobéissance Ҩ Les femmes Ҩ Qu'on lui résiste Ҩ Les belles robes Ҩ Son passéҨ

VOICI MON HISTOIRE ...
Je n'ai jamais été une mauvaise gosse. Superficielle et stupide, oui. La beauté est quelque chose qui m'a toujours fascinée, cette perfection visuelle m'hypnotise littéralement. Rien n'est plus agréable qu'une personne belle qui vous sourit de son sourire impeccable, blanc et net. Bryan était de ces gens là. Ces hommes beaux à s'en damner, hollywoodiens et élégants, musclés comme il faut et avec des yeux bleus à s'y noyer. Il était la description du mot perfection. Enfin, perfection du point de vue d'une adolescente de 17 ans.

En plus, il était américain. Comme tout le monde, j'étais plus ou moins obsédée par l'idée d'aller aux States, pour vivre l'american dream. C'est ce qu'il m'a promis, d'ailleurs, dans ce petit bar parisien où on s'est rencontrés. Il était mannequin et moi en vacances. C'était ma dernière année à BeauxBâtons. Je rêvais d'aventure et de fraîcheur et c'était exactement ce qu'il représentait.

Je suis tombée amoureuse évidemment.

Je vais vous épargner les discours optimistes et dégoulinants de niaiseries pour résumer l'essentiel : Il m'a mise enceinte. On avait un peu bu, on riait beaucoup et on a oublié la capote. C'est con hein?
Le pire c'est que je lui faisais aveuglement confiance. Il aurait pu me demander la lune, j'aurais tout fait la décrocher. Je n'ai même pas pensé à vérifier cette nuit là. Quelle idiote.

Après, j'ai fait un test de grossesse, je n'avais plus mes règles. Puis lorsque j'ai enfin réalisé, j'ai pleuré, beaucoup. Je pensais à cet petit enfant dans mon ventre et je l'ai annoncé à Bryan la seconde où je l'ai appris. Je n'ai pas menti, pour changer. Je ne voulais pas de secrets entre nous. Curieusement, il l'a très bien pris. Beaucoup mieux que je ne l'imaginais d'ailleurs. J'étais mineure, il en avait vingt et il voulait que je garde le gosse. Quelque chose aurait dû m'avertir, me mettre la puce à l'oreille.

Mais j'ai choisi de croire cet homme, qu'on allait former la famille parfaite, j'allais trouver un boulot et on achèterait un duplex pastel le temps de se poser.

J'y ai vraiment cru vous savez? Tellement que je l'ai présenté à ma famille, à mes amis et que j'ai assumé ma grossesse. Ma mère l'a très mal pris mais m'a pardonné avec un drôle de regard. Peut-être l'a-t-elle pour son petit-enfant ou simplement parce qu'elle était complètement impuissante. A partir de l'instant où j'ai été enceinte, elle m'a considéré comme une adulte. Donc un parasite vivant à ses crochets. Elle m'a mise dehors, certes, mais avec un sourire et de l'argent.

J'ai au moins pris la décision de continuer mes études à BeauxBâtons, afin de pouvoir travailler ensuite dans le monde des sorciers. Je comptais m'orienter dans l'administration, des choses pas très compliquées mais qui demandaient ordre et précision. Mes amies et professeurs étaient heureux pour moi, bien qu'un peu inquiet de me voir conjuguer boulot et bébé. Mais je souriais en assurant que tout ce passerai bien.

Sauf qu'il m'a abandonné. Attention hein, il n'a pas eu le choix. Il avait un beau contrat en vue, il ne pouvait laisser passer l'occasion vous comprenez? Et puis, un enfant, peut-être qu'il n'étais pas aussi prêt qu'il le pensait. Et puis vivre à Paris ne le tentait pas plus que ça. En tout cas, il m'embrasse. Enfin c'est ce qu'il y a marqué sur sa lettre. Sa putain de lettre. J'étais à mon huitième mois de grossesse, ma mère ne m'aiderait sûrement pas, enfin pas comme je le voulais. Elle prendrait le gosse et l'élèverait aussi mal que moi. J'ai passé mes derniers instants de femme enceinte à me questionner. Aussi horrible que ça puisse paraître, je réfléchissais au meilleur moyen de m'en débarrasser.

J'avais peur. Peur de ne pas aimer ce gosse, que je retrouve en lui son lâche de père. Peur de ne pas savoir l'éduquer correctement, de lui offrir une vie misérable. Il ne me restait plus rien, à part un poste haut placé qui lui était proposé et un gosse que je ne saurais pas aimer.

J'ai fini par prendre ma décision quand il est né. On était le 1er juin et il était magnifique. Ce fut le jour de ma vie où mes larmes coulèrent le plus mais pas pour les bonnes raisons. Il ne me méritait pas, tout simplement. Il en méritait pas d'une mère aussi pitoyable et désœuvré. Il méritait d'une famille aimante et construite, pleine d'amour.

J'ai attendu trois mois. Trois mois magnifiques, ponctué de rires et de sanglots. Et aujourd'hui, j'ai pris ma décision. C'est pour ça qu'il pleure. Je suis sûr qu'il a compris, ce gosse est d'une intelligence folle.
La pluie s'écrase sur le pare brise, il crie et je roule roule roule.

J'ai déposé mon enfant au Foyer des Blômes, devant la porte. J'ai sonné et je me suis enfuie en voiture, comme une collégienne. J'ai honte. Terriblement honte.

******

J'ai fait croire à toutes mes connaissances que je n'étais pas prête être maman et que j'avais confié l'enfant à son père ravi. J'ai accepté le poste en Angleterre qu'on me proposait pendant 3 ans. J'ai renouvelé le contrat, encore et encore, essayant d'effacer ces souvenirs. Le temps a pris le dessus et j'ai postulé en tant que gouvernante à BeauxBâtons. J'ai été prise. Mon dégoût envers Bryan s'es transformé en une haine immuable contre les hommes, que je me suis mise à considérer comme lâches et stupides, surtout les hommes beaux. Et pour finir, si je vous un culte aux secrets si particulier, c'est peut-être pour qu'on ne découvre pas le mien.
   

Prénom/Pseudo: Ben, Adam Cavey. **

Age: Très jeune.

Sexe: Femme.

Où as-tu trouvé le forum ?: Tsss.

Si tu devais ajouter quelque chose au forum ?: RAS.

Tu es un multi-comptes ?: Ouiiii, d'Adam!

Qui est sur l'avatar: Jennifer Lawrence

Scénario ou Inventé?: Inventé.

Code: Validé par Loukoum