[Publié - E17] Un article pour l'absence de Pietro

Récemment, notre équipe fouineuse a été alertée par l'absence d'un étudiant bulgare dans l'école française où il devait participer à un échange scolaire. Or, cet étudiant n'était pas non plus à Durmstrang, et encore moins à Poudlard. Pourtant, aucune des équipes administratives des deux écoles concernées ne s'est inquiétée, pensant que l'étudiant, le pourtant célèbre Pietro Von Rosen, se trouvait au chaud dans l'autre établissement. Si ces professionnels ont manqué à leur devoir, ce n'est bien entendu pas notre cas, et nous avons fait en sorte de percer à jour le secret de cette étrange disparition.

En effet, dès le retour du jeune homme, nous avons fait en sorte de prendre rendez-vous avec celui-ci pour qu'il nous relate son histoire en totale exclusivité. Rien que pour vous, chers lecteurs, voici donc le récit des aventures du jeune Von Rosen.

Journaliste : Bien le bonjour, monsieur Von Rosen, et merci d'avoir accepté de nous recevoir.

Pietro : Bonjour, c'est toujours un plaisir de se rendre disponible pour l'un de vos articles.

Journaliste, en souriant : Comme nous vous l'avons dit en prenant contact avec vous, nous aimerions éclaircir les raisons qui vous ont poussées à quitter l'école quelques mois. Une blessure vous a retenu, n'est-ce pas ?

Pietro, rit légèrement en se massant le genou : On ne pourra pas dire que vous n'avez pas fait vos recherches. Oui c'est cela une blessure à la jambe, plus précisément au genou. Le genre de chose qui n'est pas très répandu dans le monde du mannequinat sauf si vous faites une belle chute d'un podium et là encore il faudra y aller fort.

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Journaliste : J'aime à croire que notre équipe est très méticuleuse... *pause* Une blessure au genou, vous dites ? Comment vous êtes-vous fait cela ? Avec votre expérience, je doute que ça ait eu lieu sur un podium, si ?

Pietro : Oh de grâce non, j'ai passé l'âge de tomber d'un podium, je laisse ça au rookie. C'est arrivé suite à un accident de portoloin au retour de notre annuelle réunion de famille en Suisse ; j'ai involontairement quitté la boucle au-dessus d'une zone montagneuse norvégienne et je me suis retourné la rotule droite en atterrissant, c'était moche comme pas permis vous pouvez me croire.

Journaliste, en grimaçant : Aïe, ce ne devait effectivement pas être beau à voir. Mais dites-moi... ce genre d'accident se soigne assez aisément. Y aurait-il eu des complications ?

Pietro, en se grattant la nuque : Le détail fait l'histoire n'est-ce pas ? Nous étions au milieu de nulle part et je souffrais le martyr à chaque seconde passée dans ce désert rocailleux, mon père à dû agir vite et nous a fait transplaner jusqu'à Stockholm pour nous rendre aux urgences. En bref j'ai été pris en charge par des médecins moldus. Nous ne pouvions pas transplaner jusqu'à St-Mangouste, l'Angleterre étant à un bras de mer de la Scandinavie, ce genre de distance sont à prendre avec des pincettes et, avec ma blessure, un faux mouvement et au revoir ma jambe *pause* J'ajouterais même que le transplanage jusqu'à la capitale n'a pas été sans effet néfaste sur mon état déplorable, bien que ça n'ait pas altéré l'usage de ma jambe après la rééducation.

Journaliste : Il est vrai que, sous le coup de l'urgence, l'instinct prend les devants... Vous avez donc été pris en charge par des moldus. Je suppose qu'ils ont eu du mal à vous soigner, la blessure étant d'origine magique ?

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Pietro : C'est cela. Du mal ? C'est gentillet, j'ai passé près d'un mois sur un lit d'hôpital pendant que les leurs spécialistes tentaient de comprendre le mal dont je souffrais ; il faut souligner que ma première blessure n'avait rien de magique, ma rotule s'est déplacée avant de revenir en place, c'est lors du transplanage que le mal a empiré, cette partie de mon corps était vulnérable et je dirais que ma rotule a eu l'occasion de se déplacer plusieurs fois avant de rester bloquée entre sa place initiale et l'extérieur de mon genou, ils n'ont donc pas compris pourquoi elle était là et ne se replaçait pas naturellement. Ils m'ont sorti toutes les théories moldues et m'ont fait avaler toutes sortes d'anti-douleur et stimulants pendant cinq semaines dans l'espoir que tout serait réglé par Mère-nature, finalement j'ai été opéré *touche son genou* et je ne porterai plus jamais de bermuda de ma vie.

Journaliste, en levant les yeux au ciel : Ah ces moldus ! Enfin, ils ont finalement réussi à vous guérir. Avez-vous gardé des séquelles de votre opération, style boitillement ou douleurs ?

Pietro, rigole franchement : Je n'ai jamais eu autant envie d'être mauvais avec des êtres humains que durant mon séjour. Oui ils ont tout de même réussi, c'était le minimum. Plus ou moins, j'ai été voir un médicomage pour essayer de récupérer les lacunes des non-mages, mais si je n'aurais pas à boiter avant mes vieux jours, j'ai des douleurs chroniques qui resteront toute ma vie, il m'a expliqué que c'était aussi bien physique que psychologique comme quoi cela était dû au traumatisme de l'accident et des soins reçus. Je ne risque pas d'oublier cette aventure.

Journaliste : Je m'en doute bien ! Il me reste une dernière question avant de vous rendre votre liberté. D'après nos sources, ni Durmstrang, ni Beauxbâtons - où vous auriez dû être en échange - ne s'est inquiété de votre absence. Avons-nous raté un détail ou les directions ont-elles réellement ignoré cette histoire ?

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Pietro, plus sérieux : Elles n'ont pas été misent au courant. Il est vrai que c'est étrange de la part d'une école de ne pas savoir où se trouve l'un de ses élèves surtout lorsque ce dernier est inscrit sur la liste des échanges scolaires, mais étant majeur je ne suis pas contraint à faire un rapport détaillé de ma vie à l'administration de l'Institut ou celle de Beauxbâtons comme l'aurait fait un élève portant encore la Trace. Bien sûr à mon retour à Durmstrang j'ai rencontré le directeur pour lui faire part des raisons de mon absence à la rentrée et lui présenter des excuses que je renouvelle encore par rapport à l'échange avec l'école française, mais j'avoue que j'ai été surpris par... le silence des établissements face à mon absentéisme ponctuel. On peut dire que la confiance règne.

Journaliste, souriant d'un air satisfait : Je vois. On peut donc dire que les deux écoles n'ont pas jugé utile de s'inquiéter pour un étudiant majeur. *Pause* Eh bien, que le temps passe vite! Je pense avoir ce qu'il me faut, aussi je vais vous rendre votre liberté. Merci beaucoup pour le temps que vous nous avez accordé, monsieur Von Rosen.

Pietro, charmeur : On peut dire ça. Ce fût un plaisir d'avoir pu vous éclairer et n'hésitez pas à me recontacter si besoin. Je serais capable de commenter un match de Quidditich juste pour vous faire plaisir. *sourit*

Voici donc, chers lecteurs, les raisons de l'absence de Pietro Von Rosen : une blessure au genou mal soignée par des moldus incompétents. Que cela serve de leçon à tous : les hôpitaux sorciers sont le meilleur endroit pour guérir vos blessures, surtout causées par la magie ! De plus, que les étudiants se méfient, vous pourriez très bien vous faire tuer que personne ne chercherait à le découvrir dans vos écoles!

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