Jakob Edgar Tallow

JE SUIS CE QUE JE SUIS...

Jakob a tout du séduisant bad-boy : son passé l’a rendu amer – même s’il adore rire et plaisanter, on peut fréquemment sentir une trace agacée dans sa voix et dans son ton ; prétentieux, car oui, il est beau, il le sait. Alors pourquoi se priver de le dire ? ; snob, plusieurs étapes de sa vie lui ont fait comprendre qu’il était supérieur à la majorité, et qu’il se devait de montrer ça aux pauvres ignorants autour de lui; macho, ce qui va bien avec le reste de ces adjectifs. À part avec certaines personnes très spéciales, il considère que ce n’est pas à lui d’effectuer quoique soit ; séducteur, car oui, un bad-boy, c’est principalement ça, faut le dire. Et honnêtement, Ed est un as dans ce genre de jeu ; actif, le jeune homme déteste rester les mains dans les poches. Il trouve toujours une occupation, quelque qu’elle soit. Même si ça a les trois quart du temps un rapport avec les filles, son passe-temps (et pour une fois ce mot prend tout son sens) favori ; drôle, le séducteur adore plaisanter en rajoutant sa touche glaciale ou son si naturel second degré ; acerbe, sans forcément sans rendre compte ; excentrique, dans son style de vie principalement.
Je tiens à vous rassurer tout de suite : certes, je n’ai pour l’instant exposé que les côtés négatifs de la  personnalité de mon Jackychou, mais comme toute personne normale (exceptée Titi), il reste quelqu’un d’honnête et de loyal envers ceux qu’il apprécie vraiment. Il est très ouvert et franc : il ne fait et ne fera jamais la différence entre un sang-pur ou un moldu, une poudlardienne ou une belle-batonnienne. Il est fêtard – c’est sans doute lui qui met le plus d’ambiance dans les dortoirs - et très amical, tout du moins avec ceux qui méritent d’après lui son attention et son respect, et qui sont, je l’avoue, très peu nombreux.
La seule chose que je ne vous ai pas encore compté à son propos, est sans doute la meilleure et la plus importante dans son caractère – le meilleur pour la fin, comme on dit.
Jakob est un chasseur de vélanes. Pas dans le sens qu’il va les traquer pour les abattre, non, bien au contraire. Dans le sens qu’il va passer tout son temps libre à leur courir après. Ces créatures sont ses copines, ses confidentes, ses maîtresses, ses potes…
Il lui arrive toutefois de se lier avec certaines autres filles, d’espèce humaine, mais cela seulement dans de rares situations, dont je vous parlerai sans doute plus tard.
Il faut le dire, notre cher Jacky a tout à fait le physique stéréotypé de son caractère : grand (plus d’un mètre soixante-quinze à treize ans), fin (moins de 70kg), musclé…
Mais pas seulement. Car ce qui fait tout le charme de la personne, c’est ce visage aux traits durs mais affectueux, cette tête carrée, ces cheveux bruns tirant vers le noir coupés court, sa bouche pulpeuse, son nez droit et épais, ses yeux foncés comme l’enfer, ses sourcils larges et touffus, ses tablettes de chocolat, ses grands pieds (taille 46), son style vestimentaire si original et sexy… Car oui, « sexy » est le mot qui caractérise le mieux le Tallow, qui se ressemble si peu à son père, grande perche aux cheveux gris.

  

Ҩ Les vélanes, ces sublimes créatures Ҩ Les gens qui se pensent ou qui sont supérieurs Ҩ L'honnêteté Ҩ Son père Ҩ Les fêtes Ҩ Parler du passer

VOICI MON HISTOIRE ...


Vous connaissez l'expression "Une âme pour une âme" ou "Lorsqu'une âme descend sur Terre, une autre s'envole ?" ? C'est la base de la vie de Jakob. Ce qui l'a formé, ce qui l'a forgé.

29 juin 2108, 2h22 environ:
Elizabeth poussa dans le silence son dernier soupir. Son souffle se tut, son cœur s'arrêta lentement. Son corps se relâcha, sa mâchoire de dé-serra et elle devient soudainement livide. C'était fini. Les personnes qui parlèrent de cette tragique histoire racontèrent ça de manière brève: "elle était morte alors que son fils sortait la tête". Mais non. Il avait fallut plus d'une heure à la jeune femme pour s'éteindre. Comme à son habitude, elle n'avait pas gémi, ni pleurer. Non. Elle avait simplement prononcé quelques mots à son mari "C'est la vie. Ne lui en veut pas. Je... je t'aime". Et elle avait fermé les yeux. Ben lui tint la main. Jusqu'à ce qu'elle rende l'âme. Et lorsque qu'il comprit qu'il ne la reverrait pas, il lui répondit enfin. "Je t'aime". Il l'embrassa sur le fond tandis que les machines attachées à elle continuaient de bipper et que des infirmiers arrivaient en panique. Sans un mot, sans une larme, lui non plus - il avait appris dans son métier à cacher ses émotions - il se retourna vers son fils d'à peine quelques heures, endormi comme sa mère dans un berceau de plastique. Et intérieurement, il se mit à le haïr. Malgré les mots de sa bien-aimée, malgré la science, malgré tout.
Il devint un homme puissant et sans-cœur, préférant oublier sa femme en la remplaçant plutôt qu'en chérissant ses souvenirs. Jakob vit passer chez lui des centaines de femmes, toutes plus belles les unes que les autres: top-modèles, péripatéticiennes, businesswoman... Il les désirait sans jamais leur parler, sauf quand elles devenaient sa belle-mère... C'est ainsi qu'au fil du temps, le jeune Tallow apprit à reconnaître les plus belles créatures, rien qu'avec son odorat affiné. Et qu'il décida d'ignorer celles qui ne rentraient pas dans ces nouveaux critères. Mais toutes les femmes qui l'attiraient tant finissaient toujours par disparaître en laissant des frères et sœurs, tous aussi peu chéris de leur unique parent Ben, qui obtenait toujours la garde grâce à de gros chèques pour ne pas ternir son image.
Car il était devenu riche et très célèbre. Après avoir déménagé vers les 5 ans de Jakob, accompagné déjà de deux autres de ses enfants, à Londres, il s'était lancé dans le showbusiness, et grâce à son intelligence et son héritage, il avait gravi les échelons pour arriver au sommet et se faire une place parmi les plus grands. Délaissant encore plus ses 4 enfants. Grâce aux quelques pouvoirs magiques qu'il avait récupéré d'une de ses conquêtes, il parvenait à effrayer ou payer ses collègues, assez pour qu'ils se mettent à lui lécher les pieds.
Mais un jour, un terrible jour, cette homme devenu cupide, méchant et égoïste (car non, il ne l'avait pas toujours été), se fit arrêter par le ministère de la Magie pour "service abusif de la Magie". (Cette arrestation donna d'ailleurs très envie au jeune Jakob de travailler dans ce domaine) et on lui réquisitionna sa baguette. Même si cela ne changea pas beaucoup ses affaires, au point où il en était, il fut extrêmement irrité par cet affront et nia les pouvoirs de ses enfants, leur refusant même l'accès à des écoles de Magie.
12 juin 2119
Jakob déchira fébrilement l'enveloppe qui entourait sa lettre et ouvrit de grands yeux ébahis en reconnaissant le tampon de Durmstrang. Il était admis, il devait y aller. Alors qu'il commençait déjà à échafauder un plan de fugue, son père entra dans sa chambre. "- A table."
Jakob savait ce qui se passait. Ben ne lui parlait que lorsqu'il s'en sentait obligé, lors de grandes occasions, et uniquement pour lui adresser quelques phrases. Il était sans doute venu le voir pour lui annoncer un quelconque mariage ou un xième demi-frère. Le jeune homme secoua les épaules. Son père s'approcha et reconnut à son tour ce que son fils venait de recevoir. Il déchira la lettre en s'énervant. "Tu n'iras PAS là-bas !" Jakob se mit en tête qu'il devait partir et se lança dans la concoction de plans maléfiques.
29 juin 2121
Jakob se resservit une bièreaubeurre avec un sourire sadique, tandis que que ses invités se déchaînaient sur une piste de danse multicolore. Pour ses 14 ans, il avait obtenu de son père un studio d'une centaine de mètres carrés, un DJ de folie et des buffets multi-country. Alors que le son augmentait encore et qu'on entendait que le brouhaha des jeunes parmi la musique, Ed reposa sa canette sur le plateau d'un serveur habillé de vert fluo et indiqua à ses amis qu"il sortait pour fumer. Il récupéra discrètement dans le vestiaire son sac à dos, qu'il avait considérablement agrandi grâce à un sortilège. A pas de loups, et montrant au vigile son paquet de cigarettes - ça ne le choquait même pas, il avait l'habitude - il sortit dans les rues de Londres. Le vent glacial lui frappa le visage et il remonta son écharpe sur son nez. Il s'avança un peu dans l'angle de la rue et alluma une cigarette. Lorsque le gros baraqué qui surveillait l'entrée regarda ailleurs, il courut à toutes jambes.
20 minutes plus tard
Le jeune Tallow sortit du métro, épuisé. Il avait eu très peur d'être suivi par les membres de la fête ou par un agent de son père. Il se dirigea vers une grosse porte vert émeraude terne, écaillée comme pas possible et qui semblait se retenir de tomber à chaque instant. Il y a quelques dizaines d'années, elle donnait encore sur le Chemin de Traverse. Mais depuis qu'il avait mystiquement déménagé en Belgique, le bar du vieux Tom (désormais sous forme fantomatique) donnait sur la Grande Ville Marchande, où Jakob avait de la famille. Il allait vivre chez son arrière-grande-tante folle pendant un mois puis prendrait la poudre de escampette cheminette jusqu'en Bulgarie. 
Sa main musclée poussa la porte verte dans un sinistre grincement, digne d'un film d'horreur, tandis que l'irlandais entrait d'un pas assuré.
Il s'assit sur un des hauts tabourets bancales du bar et en commandant une bière (oui oui, à quatorze ans). Son regard se porta sur  une serveuse qui discutait avec un homme en costume-cravate, espérant sans doute un pourboire. Ses longs chveux auburn luiet son visage doux lui faisaient penser à une certaine jeune fille.  Qu'il n'avait d'ailleurs pas vu depuis bien longtemps. Des souvenirs jaillirent dans sa tête alors qu'il continuait d'observer celle qui ressemblait tant à Victoria. Victoria... un prénom majestueux, une personne encore plus... Il l'avait rencontré dans de conditions assez désagréable. Elle était l'arrogante fille de l'une des sublimes conquêtes de son père. Ils avaient tous les deux, ayant pourtant des chambres opposées, été réveillés par des bruits assez... "hot". Ils s'étaient cachés derrière la porte de leurs parents, espérant découvrir quelque chose de compromettant et pouvoir marchander leur argent de poche, mais les adultes avaient été plus malin et arrêté tout acte sexuel. Les deux enfants s'étaient alors confiés dans le salon durant de longues heures, avant de s'endormir ensemble sur le canapé. Jakob avait eu de réels sentiments, sans doute les seuls de sa pourtant déjà assez longue vie. Mais il les avait renié lorsque Victoria avait du quitter le building familial. Il avait refusé d'admettre ce baiser, cet amour qu'il portait à la jeune fille. Désormais, une once de regret perçait son cœur de pierre, et tandis qu'il buvait une gorgée de sa bière au beurre, il se demanda s'il la reverrait. Sans doute, sa mère avait du l'inscrire dans une prestigieuse école de magie, elle qui lui avait parlé, lors de cette nuit d'insomnie, de ses pouvoirs naissants... Enfin...