Clee Gris-Keys

Nom: Gris-Keys Prénom: Clee Surnom: Le serpent sautillant, le cobra cracheur, le filouteur de baguettes, le sac à bouffe Age: 14 ans Date de naissance : 31 Octobre 2108 (Scorpion) Sexe: Homme Nationalité: Anglo-Française Lieu de votre habitation: Londres Sang: Mêlé, mère moldue, père sorcier L'école où tu veux aller: Poudlard Plus tard je veux devenir: Président de quelque chose Coffre: 66661

JE SUIS CE QUE JE SUIS ...

Bonjour à toi, cher inconnu qui lit cet écrit.

Je m'appelle Clee Gris-Keys. Les deux noms familles de mes parents ont été combinés, l'une française, l'autre anglais. J'ai choisit Poudlard pour la qualité nationale de son enseignement mais également aussi la proximité et le cachet du lieu. C'est en cet espace que se sont élevés des héros comme Harry Potter et tous les directeurs de Poudlard. J'éprouve beaucoup d'admiration pour une école qui a sut tenir malgré l'adversité. Les mystères planant autour d'elle m'attire inexorablement.

Comme tu ne m'as pas sous les yeux, je vais te prévenir de mon caractère. Je ne peux m'empêcher de bouger sans cesse, de parler même au murs et aux vides. Il me faut de l'action, des belles choses à regarder et à apprendre sans cesse. Ce que j'aime, c'est la verve des conversations lorsque j'arrive à expliciter mon point de vue, l'imposer, car j'ai bien entendu toujours raison. Ce que j'aime, c'est me balader avec de la compagnie ou simplement seul à regarder les beautés du paysages et des secrets enfouis, tout près. Je suis trop curieux pour mon bien, et trop intelligent et trop émotif pour faire semblant. On me lit comme un livre ouvert. Devant l'adversité, cependant, je ne me démonte pas : car c'est ce que j'adore. Mon coeur vibre à mille à l'heure lors de ce que j'appelle "les combats de la vie". Je ne suis pas le meilleur des élèves car je contredit souvent le professeur, pose des questions  à côté, préfère marcher mes méninges sur mes propres recherches plutôt que sur les cours...

Je déteste les ordres, j'exècre d'être forcé à faire quelques chose sous argument d'autorité et de menaces. En plus d'être chaud comme la braise, je ne pardonne pas. Et suis extrêmement têtu.

J'aime aussi lire des romans, des ouvrages remplis de connaissance. Lire, c'est une des seules activités ou je peut me permettre de ne pas bouger pendant des heures. Les cours ne sont pas supplice car j'y apprend énormément de choses, je me gave de tout ce que je peut ingurgiter. J'aime être le clown, ou la personne sur qui peut on peut compter, demander des conseils, tout en restant cool et intègre. J'ai cruellement besoin de relations, c'est vital pour moi. Je ne pourrais jamais vivre sans les autres, car je dépérirais. J'ai en permanence des étoiles brillantes dans les yeux et une voie lactée dans ma tête.

Ce pourquoi je me met en colère, c'est l'injustice et la méchanceté de mes camarades, qui se reproduit en tous groupes et toutes échelles. L'hypocrisie des autres, qu'est ce que je déteste cela!
Comme tu auras pu le comprendre, mon égo est quelque peu développé et je ne recule devant rien.
Je ne dirais pas courageux, mais suicidaire. Que ça casse ou ça passe. Malgré mon blabla incessant, je ne suis pas très doué pour réconforter, les sentiments, tout ça...

Maintenant, je vais te décrire comment je me trouve physiquement. Je ferais bientôt 1m60 et continue de grandir, étant en bonne voie avec deux parents très grands tous les deux. Je ne dépasse pas les 55 kilos, pourtant, je suis aussi adipeux qu'un clou. Je suis effectivement très maigre et mon visage, émacié, ma peau, fantomatique. Non, je ne suis pas vampire! Il me semble être aux normes de beauté, niveau traits. Mes yeux sont gris et lorsque je suis en rage, tu y apercevras des reflets verts. Mes cheveux capricieux, ondulés, sont de jais et je les rabat en arrière pour qu'ils me chatouillent la nuque. Comme j'ai des creux aux joues et un regard qui scrute, on me surnomme le serpent. Ce à quoi je répond en me tortillant comme un tube d'aluminium. Mes membres sont longs et fins, mes épaules et mes hanches étroites. Il flotte comme un impression fantôme autour de moi, une sorte de magnétisme qui donne envie de m'approcher ou de s'enfuir. Mes mains sont des mains de pianistes aux ongles courts et aux doigts longs et rachitiques. Mes pommettes sont hautes et rondes, elles accentuent mon sourire. Tout le monde me dit que j'ai l'air de me fichtre de la figure du monde lorsque je sourit. J'ai vérifié et cela m'a surprit. Mes muscles commencent à se développer mais je ne suis pas très fringuant. Cependant, drapé de mon uniforme de sorcier, c'est la classe!

Tu me verras à la rentrée si j'ai survécu au voyage,
Bifle de Clee Gris-Keys.


  

Ce que j'aime Ҩ le bruit Ҩ les filles Ҩ les livres Ҩ les nouveaux sortilèges Ҩ les accidents de Quidditch Ҩ les combats de sorciers  Ҩ ce qui est interdit  Ҩ ce qui n'est pas trop dangereux Ҩ ce qui est secret, oublié ou poussiéreux Ҩ les sucreries  Ҩ le pain et la viande et le fromage Ҩ l'humour fin  Ҩ les jolies conversations  

Ce que je déteste Ҩ l'hypocrisie chez les autres Ҩ le mensonge ou cacher la vérité Ҩ les garçons Ҩ la maniaquerie, le rangement Ҩ les transports Ҩ la solitude Ҩ les rumeurs et les cachotteries

VOICI MON HISTOIRE ...
Sincèrement, je pense être satisfait de mon enfance. Lorsque j'entends parler mes camarades, ou de leurs parents leur affabulant tant de pression, ou qse désintéressant complètement d'eux, je pense avoir de la chance. Mais quelle chance? N'est-il pas normal d'avoir une enfance des plus correctes, et ce, pour tout le monde? Pourquoi en fonction de notre lieu de naissance, avons nous plus de chances que les uns et les autres?

Lorsque je fut né le soir d'Halloween juste avant l'an 2109, je ne me posait pas tant de questions. L'accouchement s'était très bien passé, dans une clinique moldue choisie par ma mère, qui resta longtemps à s'occuper de moi, un an ou deux, avant de retourner travailler avec mon père. Ils étaient tous deux libres dans leurs gestes pensées, consciencieux, n'ayant jamais peur d'aller au devant et contre les autres. Ils étaient merveilleux. On me donna une douce nourrice, qui m'aima beaucoup. Je passa la plupart de mon temps, pour ne pas dire totalement, à lire les livres des grandes bibliothèques familiales, et qui pourtant, n'avaient que peu d'éléments filiaux à leurs côtés.

Les habitudes commençaient dès le matin : mes parents s'activaient pour partir tôt au travail, puis attendaient la nourrice dans le salon, café à la main. Ils papotaient brièvement avant de partir au dehors. Je restais jusqu'à leur retour avec ma nourrice, et aussitôt rentré, ils commençaient à me faire la classe. Un petit bureau avec une petite chaise et un petit tableau avait aménagé dans un endroit calme, le même lieu ou je restais des heures à bouquiner. Là, mon père et ma mère à tour de rôle m'apprenaient quelques leçons jusqu'à la préparation du dîner. Ils investirent beaucoup à des professeurs à domicile, qui venaient un après-midi ou deux par semaine.

Mes parents n'étaient ni particulièrement aimants, ni particulièrement câlins, ne serait-ce qu'entre eux. Les disputes ne haussaient pas le ton et il pouvait se passer de longs jours sans qu'ils se parlent entre eux. Je ne me souviens pas qu'ils m'aient pris une seule fois dans leurs bras. Je ne manquais de rien sauf d'une chose essentielle.

Voyant l'enfant taciturne et silencieux qui jour après jour se désintéressait de tout, ils m'inscrirent enfin à une école digne de ce nom. A huit ans, ce fut là les plus fabuleuses et les plus terrifiantes années de ma vie qui commençaient. Au sein de la cour de récréation, c'était la guerre la plus totale. Les enfants bougeaient, parlaient, gesticulaient sans cesse. Je mit un peu de temps à m'habituer, mais une fois emporté par le courant, je devins même plus actifs qu'eux, car enfin libéré. Je me demande souvent ce qui se serait passé, si je n'avais pas changé? Je pense que si je n'avais pas essayé de ressembler aux autres, de les comprendre et de leur parler ne serait-ce que par politesse, ma situation aurait pris une toute autre tournure.

On m'attribua des félicitations constantes, apparemment de très bons résultats. Je trouvais juste ça pas excessivement compliqué, d'autant que les cours parentaux continuaient à la maison. J'ai toujours eu cette soif, cette quête de curiosité qui utilisait le savoir comme le fil conducteur à toutes les sciences imaginables. Mon caractère, cependant, me valut des mauvais tours. Que ce soit la colère des professeurs ou l'attirance des individus louches et marginaux -je parlait vraiment à n'importe qui au milieu de la rue, n'importe quand, n'importe ou, pour n'importe quoi, ne connaissant pas encore les limites de la courtoisie. Tendre jeunesse... J'eus plusieurs amoureuses, cependant, il manquait comme quelque chose d'essentiel, quelque chose de similaire par rapport à mes parents.

Vers mes onze ans, je commença à voir de façon différente. Qu'Ils n'étaient en vérité, pas aussi merveilleux que ça. Qu'ils voyaient ma réussite sur un piédestral, enfin, vous savez, les parents et leurs enfants. Qu'ils étaient bien plus lents et plus introvertis que je ne l'étais. J'avais des envies excessives de liberté, de tout comprendre, tout connaître, tout gagner. On me grondait parce que je rentrais tard? Je revenais avec de meilleurs résultats et on me laissait tranquille. J'appris plus tard, que, si nous ne voyons pas mes grands-parents et mes tantes et oncles et cousins, les deux familles de mes parents, c'était depuis le mariage "indécent" entre une moldue et un sorcier, mon père et ma mère. Ce fut terrible, de la propre bouche de mon père.

Je resta hagard un jour durant et émis à distance, contre cette famille qui avait abandonné la mienne, une haine incandescante. Toujours, je cherchais dans la presse, dans la télé, dans la rue, ce qui de près ou de loin ressemblait à ces étrangers filiaux. Une véritable obsession qui ne me quitta plus. Un soir de septembre, alors que je triais le courrier de mes petites mains sans espérance, une lettre cachetée d'un étrange sceaux rouge, sorte de << P >> entrelacé sur du papier de qualité sentant le mystère, arriva.

Je pensa au début que c'était une blague de mes amis, tous capables d'élaborer un tel stratagème. Ou une nouvelle publicité pour pourquoi pas, une marque de voitures de luxe. Ou une de ce fameux Ministère de machin bidule que mon père lisait souvent. Ou une édition spéciale du Journal du Sorcier, pourquoi pas? Rien ne me préparait à ce qui m'arrivait.

L'écriture stylisée, d'un noir d'encre écrit à la main, d'une vraie plume, pour une vraie invitation... à la scolarisation de M.Clee Gris-Keys, âgé de plus de 14 ans révolus, au sein de l'école de Magie de Poudlard. Elle était signée d'un nom pimpant que je ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam.

La magie, je dis bien, la magie m'a toujours parut comme le summum du normal, à part que je n'avais pas le droit de l'utiliser à l'école, et lorsque qu'une chose étrange arrivait -comme une vitre disparue, un pot de peinture renversé sans que personne n'y touche, un lézard volant, on l'attribuait à d'autres causes, logiques et rationnelles. Les moldus ne voyaient pas la magie, ils ne voulaient pas la  voir. Les seules choses que je respecte en ce bas monde sont mes parents et tout ce qui est lié à la sorcellerie. Je comprend que la magie noire est plus dangereuse que la magie blanche et qu'il est de toute façon dangereux d'éxécuter des sorts devant des non-sorciers. Je  pouvais faire quelques petites choses, comme déplacer des petits objets, faire du vent, ou parler un peu aux animaux, mais tout cela me semblait d'une normalité totale et absolue.

Qu'il y ait des écoles ou l'enseignait cet art me semblait comme le Premier pas sur la Lune, transcandant toute imagination farfelue en ce bas-monde, toutes mes lois qui jusqu'à présent reposait sur la franchise de mes paternels. J'exigea des explications le soir venu, et lentement, ils m'expliquèrent pourquoi ils brûlaient les lettres chaque année depuis mes onze ans, qu'ils réclamaient l'arrêt des envois, afin que je puisse vivre une vie de non-sorcier, pleine de meilleures choses que l'apprentissage "dangereux" de la magie.

Je leur fit une scène monstre, qui restera sans doute gravée plus dans leur mémoire que dans la mienne, car ce n'est que longtemps après que je pleura de cette séparation toutes les larmes de mon corps. Je prépara mes bagages, et le jour convenu, en regardant de jeunes passants passer en une sorte de mur invisible, les suivit et embarqua sur la voie 9 3/4. Je continue de leur écrire de longues lettres, de leur amener mes résultats scolaires, mais ce n'est plus comme avant. Un rouage semble cassé, dorénavant. Je me sens libre. Il ne me reste plus qu'à acquérir totalement cette liberté profonde qui bouscule l'âme, le corps... et le sorcier!

Dans l'antre du train, je regarde défiler les paysages gris de la fin des saisons chaudes, optimiste de ce que l'avenir réserve.
  

Prénom/Pseudo: Corbeau

Age: 17 ans

Sexe: Femme

Où as-tu trouvé le forum ?: Sur Forumactif, en recherchant les meilleurs résultats RPG.

Si tu devais ajouter quelque chose au forum ?: J'aimerais bien savoir ou se trouve le forum de l'école Poudlard, tout de même. (:

Tu es un multi-comptes ?: Nope.

Qui est sur l'avatar: Tom Hiddleston

Code: Validé par Loukoum