Sloane Zadig Nielsen

Nom: Nielsen Prénom: Sloane Zadig Surnom: Zaza, Zad, Taz (vive les dessins animés moldus + l'imagination des mon frère) Age: 13 ans Date de naissance : 21 mars Sexe: Femme Nationalité: Anglaise Lieu de votre habitation: Nottingham Sang: Mêlé L'école où tu veux aller: Poudlard Plus tard je veux devenir: Je verrai le moment venu   Coffre: 58369

JE SUIS CE QUE JE SUIS ...

Zadig a une chevelure brune, ou auburn, lui arrivait généralement au milieu du dos, parfois plus, parfois moins. Le plus souvent lâchés et naturellement bouclés, elle les lisse quand cela lui prend mais n'en change presque jamais la couleur et ne les attache que rarement, ou à la va-vite en chignons coiffé-décoiffé, ou lors d’événements importants en coiffures complexes. Des yeux marron foncés jamais surchargés de maquillage, d'ailleurs elle peut oublier totalement ou ne pas avoir le temps de se maquiller cela ne change pas grand chose, elle a un physique un peu passe-partout et ce encore plus depuis qu'elle a appris à faire profil-bas après sa fugue mais ce n'est pas pour lui déplaire, elle n'aime pas être remarquée. Plutôt jolie, on ne va pas se mentir, elle n'a pas nécessairement besoin d'utiliser de se vider des pots de peinture dessus (c'est une expression !) pour ressembler à quelque chose. Ses tenues vestimentaires sont simples, elle n'essaye pas de se faire remarquer, de ce fait elle ne s'habille pas avec extravagance, ni de couleurs trop flashs. Souvent, elle préfère les jeans-tshirt, facilité et efficacité.

Pour ce qui est du caractère c'est un peu plus compliqué. Pour expliquer en deux mots : sautes d'humeur. Depuis l'assassinat de sa mère elle a extrêmement de mal à se fixer, sorte de troubles bipolaires dû au traumatisme de la perte. Mais ce n'est pas tout à fait cela, au fond elle est tout à fait "normale", mais perdre sa mère l'a plongée dans une longue dépression dont elle a eu du mal à sortir, et elle en garde comme des séquelles. De l'extérieur, comme elle est du genre très discrète, on peut la croire froide et certains la trouvent même antipathique, mais lorsqu'on la connait elle est drôle, pétillante, chaleureuse,... bref, cette fille est un véritable mur en un sens, mais dans l'autre elle et tout ce qu'il y a de plus amical. Il suffit d'apprendre à la connaitre. Mais surtout, ne jamais lui chercher des noises, elle a appris à se défendre, même sans sort, d’ailleurs et elle experte en tir à l'arc, maniement de couteaux et même en certains sports de combats. Elle ne supporte pas les moqueries et les critiques, s'emporte facilement et parfois même pour un rien.

 

Ҩ la pluie Ҩ les vampires Ҩ le tir à l'arc Ҩ les chochottes Ҩ la solitude Ҩ le machisme Ҩ les vieilles histoires et les films en noir et blanc Ҩ les surprises Ҩ son demi-frère Ҩ dépendre des gens et devoir quoi que ce soit

VOICI MON HISTOIRE ...
C'était comme une déchirure. Non, pire, comme si on avait plongé la main dans son coeur pour en extraire une partie. La plus importante, évidemment. Après cela, elle n'était plus que l'ombre d'elle-même. L'ombre d'une ombre, cela ne valait pas grand chose. On avait tué sa mère, la seule personne qui ai jamais fait attention à elle, la seule qui la voyait tandis que pour les autres elle n'existait pas. Une ombre je vous dis. Et désormais moins encore que cela. Le traumatisme lui avait ôté tous mots de la bouche, mais cela n'intéressait personne. Sa détresse passait inaperçue aux yeux de tous. Ses insomnies à répétition étaient à peine remarquées. Elle aurait pu hurler à pleins poumons à quel point elle allait mal qu'on l'aurait sans doute à peine regardée avant de se désintéresser totalement de la scène. Mais elle ne pouvait pas hurler. Elle ne pouvait même plus parler. Cela non plus, personne ne le voyait. D'accord, habituellement elle ne disait pas grand chose de plus, mais sa mère était morte sous ses yeux, elle avait été éclaboussée de son sang, elle l'avait entendu crier, elle lui avait tenu la main durant sa lente agonie, et personne ne faisait rien. Ils s'en fichaient pas mal de sa souffrance. Il s'en fichaient pas mal d'elle. Le plus important était clairement que l'enterrement soit majestueux, long, onéreux et qu'on s'en souvienne longtemps. A croire que son père n'était même pas un peu attristé d'avoir perdu sa femme. En fait, il ne l'était pas. Même Isaac, qui n'était pourtant que son demi-frère, et pas le fils de sa mère, était plus touché par les faits.

Fermant les paupières à cause du soleil qui l'aveuglait, Zadig revit la scène. Les rouvrant vivement, elle ne parvint tout de même pas à chasser les images de son esprit. Désormais, elle n'essayait même plus de fermer l'oeil, parce qu'elle ne pourrait pas dormir bien longtemps, et les mêmes cauchemars reviendraient inlassablement la hanter. Une seule chose pouvait l'aider à s'endormir. Ou plutôt, une personne: Isaac. Dans les bras de son grand frère, car bien qu'ils n'aient pas la même mère elle le considérait comme tel, elle ne cauchemardait pas. Un peu comme s'il absorbait ses cauchemars. Elle espérait seulement qu'il ne les gardait pas pour lui... Malheureusement il quitterait bientôt le manoir familial, emmenant ses câlins, ses paroles réconfortantes,... et la laissant seule avec leur père. Un père qui ne s'intéressait pas à elle, qui se fichait de son malheur, qui aurait pu ne pas exister que cela aurait été tout à fait pareil. A la chose près qu’elle n'aurait pas eu à jouer le rôle de la femme de ménage, de la cuisinière,... Ça fait un peu Cendrillon mais disons que c'était presque cela. Et bientôt son frère ne serait plus là pour l'aider. C'est là qu'une idée leur vint à tous les deux, l'idée du siècle même. Une fugue.

Mais ce qui semblait au départ la meilleure idée au monde s’avéra bientôt difficilement supportable. Isaac n'étant pas encore majeur, et Zadig encore moins, ils n'avaient pas le droit de vivre seuls (seuls à deux mais on se comprend), de ce fait ils devaient faire profil bas. Encore plus depuis qu'un avis de recherche avait été lancé. Parfois, leurs nerfs lâchaient, ils n'en pouvaient plus, leur ancienne vie leur manquait, elle se mettait à pleurer et il cédait également aux larmes, s'excusant mille fois de l'avoir embarquée là-dedans. Mais ils finissaient toujours par repenser à leur ancienne vie, et ils savaient qu'ils étaient mieux aujourd'hui, malgré toutes les concessions qu'ils avaient dû faire. « Isaac... » Voyant son regard se poser sur elle, elle poursuivit. « Elle est où ta mère ? » Il eut un geste vague, et elle comprit instantanément à son regard qu'elle n'était plus de ce monde. Mais, alors qu'ils venaient de subir une nouvelle crise de nerfs et que leurs joues étaient encore sillonnées de larmes, il eut un léger sourire. « Quoi ? » Il haussa les épaules, mais répondit tout de même. « Papa. » Comme elle ne comprenait pas et que son regard se faisait insistant, il reprit. « Il ne me manque pas. Vraiment pas. Alors que ma mère... Et la tienne aussi. Quand j'ai perdu la mienne c'était la fin du monde, et la tienne a été là pour moi après, elle a presque pris sa place. Mais si papa mourrait, ça ne me ferait rien. » Zadig hocha la tête, elle voyait très bien ce qu'il voulait dire, surtout pour ce qui était de la fin du monde. « Dis pas ça. » Il sembla surpris, et elle se surprit elle-même de dire cela, parce qu'elle ressentait la même chose. « C'est vrai Taz ! » Son petit surnom depuis un moment déjà, il était très fier de sa trouvaille et ce petit nom l'amusait, surtout qu'elle s'avérait parfois du même tempérament que ce fameux Looney Tunes. « Je sais. Mais ne le dis pas... » Il acquiesça et la discussion fut close, bien qu'ils y pensent tout deux. Tout le temps.

« ISAAAAAAAAAAAAC ! ISAAAAAAAAAAAC JE SUIS UNE SORCIÈRE ! ZAAAAAAAAAC ! » C'était entre le cri de joie et le hurlement de terreur, en passant par la stupéfaction totale. Son frère la regarda comme si elle était folle alors que, dévalant la colline en courant, elle se précipitait vers lui. Comme elle n'avait pas l'air de vouloir, ou plutôt de pouvoir, s'arrêter à temps, il ouvrit grand les bras et la rattrapa alors qu'elle déboulait sur lui. Son élan les fit basculer en arrière et ils se retrouvèrent par terre, hilares. « Isaac, je suis une sorcière. » s'exclama-t-elle à nouveau en lui agitant un bout de papier sous le nez, avant de le lui mettre juste devant les yeux pour qu'il puisse lire. « Ça n'existe pas les sorcières Zadig ! » Elle leva les yeux au ciel, comme s'il venait de lui dire la pire bêtise au monde, alors que c'est ce qu'on lui avait toujours dit à elle aussi pour qu'elle puisse trouver le sommeil. Mais, là, un papier lui disait que c'étai vrai, et il faut toujours toujouuurs prendre au sérieux les papiers avec des mots compliqués, des sceaux, des signatures et amenés par un hibou. Bon, pour le hibou, elle n'avait encore jamais vu cela... « Mais si ! Regaaaaarde, làààà ! » Comme elle se remettait à secouer le parchemin devant son visage en montrant le mot sorcellerie (du moins en essayant parce que comme elle le secouait le mot n'était pas toujours à l'endroit qu’elle désignait) il le lui prit des mains et relut attentivement alors que Zadig, toute excitée à l'idée d'être une sorcière avec des supers pouvoirs, le pressait de lui dire ce qu'il en pensait. « Ça sonne bizarre, tu trouves pas ? Poudlard, ça fait un peu... Non ? » Le fait est que ce n'était pas très clair. Comme elle ne voyait pas où Isaac voulait en venir et qu'elle avait vraiment très envie de devenir une sorcière avec des pouvoirs géniaux, elle haussa les épaules. Toute trace d’inquiétude ou de surprise avait disparu, un peu comme si elle savait qu'elle était faite pour aller à Poudlard, bien que ce nom lui semble bizarre, à elle aussi. Le nom de l'autre école de magie qu'on lui proposait n'était pas vraiment mieux, d'ailleurs: Beaux Batons, dont la description lui fit immédiatement dire qu'elle n'irait pas là-bas. Trop féminin. Isaac acceptant finalement qu'elle y aille, mais juste pour voir, persuadé qu'arrivée là elle ne trouverait rien, Zadig parti direction Poudlard le jour de la rentrée. Seulement, arrivée là, ce fut la catastrophe totale. Comme elle le savait pertinemment, l'école existait bel et bien, mais à sa tête... Horreur. La meurtrière de sa mère dirigeait cette école. Arwen Violet, le vampire qui avait tué sa mère. Pour tout dire, elle ne se souvenait pas de tout, mais elle avait parfois comme des flashs, des fragments de l'attaque lui revenaient, et elle voyait très clairement cette femme. Tout comptes faits, elle ne voulait plus y aller.

Elle mentit à son frère, comme quoi Poudlard n'existait pas, qu'il avait raison, et que de toutes manières elle était mieux là, avec lui. Mais, plus tard, une idée sombre de vengeance germa dans son esprit. Alors qu'ils était depuis maintenant trois ans en droit de vivre seulement tous les deux, qu'Isaac travaillait, que Zadig brillait à l'école et avait retrouvé une vie presque normale, si on excluait les cauchemars forçant encore son frère à dormir avec elle, l'idée s'imposa à elle comme une évidence. Il fallait qu'elle souffre. Au moins autant qu'elle lorsqu'elle lui avait pris sa mère. Plus que sa mère lorsqu'elle agonisait et que son sang se mêlait à la terre du fossé où son corps avait été jeté, la transformant en boue. Elle devait mourir. Au fond, c'était un projet comme un autre. Arwen Violet avait tué sa mère, désormais elle allait payer, c'est tout. Du jour au lendemain, sa valise était prête et elle faisait avaler à son frère que pendant les deux dernières années elle avait seulement eu peur d'être une sorcière, mais qu'elle avait vu Poudlard, et qu'aujourd'hui elle était prête à y aller. En quelques sortes, c'était la vérité. Pendant deux ans elle avait eu peur d'Arwen, aujourd'hui c'était à elle d'avoir peur, parce qu'elle ne serait tranquille qu'une fois sa vengeance assouvie. C'est dans ce dessein, et dans l'espoir également de se approcher de sa mère -la seule qui puisse lui avoir transmis un quelconque pouvoir étant donné que son père était tout ce qu'il y a de plus normal comme humain- qu'elle se trouva sur le quai 9 3/4 au matin de la rentrée à Poudlard.

Prénom/Pseudo: Nawal/Black Swan

Age: Le mien héhé  

Sexe: Femme

Où as-tu trouver le forum ?: Je suis le boomerang de soeur d'Arwiie, d'ailleurs désolée d'avoir quitté deux fois de suite sans prévenir, je suis navrée ça recommencera plus. Je sais vous m'en voulez et je comprends, mais ze vous n'aimes  

Si tu devais ajouter quelque chose au forum ?: Nothing nothiiiiiing  

Tu es un multi-comptes ?: Nope

Qui est sur l'avatar:  Lily Collins  

Code: Validé par Loukoum