HRPG:

Alors c'est toi?
Hacho & ?

Samedi 28 Avril 2125

5 heures du matin. Le réveil d'Hacho sonna dans toute la maison. Il l'éteignit et se cacha sous les couvertures. Mais quelqu'un fit irruption dans la pièce et vint ouvrir les volets avant de le priver de sa source chaude.

(Bulgare) Debout Monsieur, il ne faut pas être en retard.

Et bien... il n'avait pas le choix. Hristo se leva donc, bien que maudissant son majordome cracmol de l'avoir levé, et se dirigea vers la salle de bain. Une heure dans le jacuzzi... oui, il en fallait au moins une pour détendre tous ses muscles. Une fois dehors, il s'habilla d'une tenue quelconque, le costard ne lui servirait pas, et prit donc la direction de la cuisine.

Il mangea, beaucoup, même peut-être trop, mais il devait manger parce que... il ne savait pas si il aurait le droit de manger dans l'arène. Alors il mangea, prenant au passage plusieurs kilos vu la taille de son ventre, mais il s'en fichait.

9h55... Il allait bientôt partir. Il s'empara du portoloin, qui était un stylo, et s'assit dans le canapé. 9h59,le majordome entra en trombe dans le salon, une branche à la main.

(Bulgare) Votre baguette!

Il courut jusque Radomir et la lui jeta. A peine sa baguette venait-elle d'être rattrapée par sa main droite que 10h sonnèrent à l'horloge et le portoloin s'activa.

C'est donc dans une salle étrange, qui ressemblait grandement à un vestiaire, que le Vasilev apparu. Il observa la tenue qu'il y avait devant lui, déposa sa baguette sur le banc et en entendant du bruit il se retourna, pour se retrouver face à...

© Nightmare sur Épicode, couleurs by Loukoum.

« L'arène »

Samedi 28 avril. Le grand jour était enfin arrivé. Maggie s'était levée tôt ce matin-là pour être à l'heure pour prendre le portoloin qui l’emmènera... quelque part. Quelque part pour la conduire dans l'arène des champions. C'était le plus angoissant d'après elle, ne pas savoir ce qui l'attendait. Sa baguette bien en place dans la poche arrière de son jean, un sous-pull et ses cheveux rassemblés en une queue de cheval, elle était préparée à toute éventualité.

A huit heures précises, le portoloin se mit à briller d'une couleur blanche et brillante. Maggie mit un doigt dessus et se sentit aspirer dans le néant. Elle atterrit dans une sorte de vestiaire avec suspendu en face d'elle, une tunique noire qui avait l'air très moulante. Maggie la prit entre ses doigts. La tunique était légère, fluide mais en même temps très résistante... et dire qu'il fallait la porter. Elle resserra sa queue de cheval avant de se retourner.

Sophie lui faisait face. Sophie. L'autre championne de Poudlard. Maggie l'aimait beaucoup. Sans qu'elle ne soit sa meilleure amie, sa présence la rassurait. Maggie lui sourit avant de la prendre dans ses bras.

« Je suis contente de surpasser cette épreuve avec toi. Tu es prête ? »

Pour Maggie, son ventre était un peu noué. Bien sûr, elle était stressée mais elle ne regrettait pas un seul instant de s'être inscrite aux Jeux du Pouvoir. Elle était soulagée que Nikita et Nathaniel soient en sécurité mais d'un côté, une petite discussion avec son meilleur ami avant le grand saut n'aurait pas été de trop. Elle recula d'un pas avant de sourire de nouveau à la Sheridan et de montrer la tenue qu'elle tenait toujours dans sa main.

« On est vraiment obligé de porter ses tenues moulantes ? »

Codage by TAC

Jeux du pouvoir.

We are told to remember the idea, not the man, because a man can fail. He can be caught. He can be killed and forgotten. But four hundred years later an idea can still change the world. But you cannot kiss an idea, they do not love. And it is not an idea that I miss, it is a man. A man that I will never forget.

Timaël & les autres champions

Visiblement l'heure était à la courtoisie puisque Hacho le félicita à son tour. C'était assez étrange de voir les deux jeunes champions de Durmstrang se parler sans se disputer. Qui plus est, avec sincérité. Comme quoi une bataille commune pouvait rassembler des personnes qui ne se seraient jamais entendus autrement.

Quoi qu'il en soit, le Marloes s'accorda un petit temps de réflexion sur ce que venait de dire le Pozhar. Un vestiaire en plein milieu de désert. Les jeux allaient sûrement se résumer en une séries de duel entre les champions lâchaient dans un lieu hostile où ils n'ont aucuns repères. C'est à dire que pour gagner il valait mieux avoir un allié, plutôt qu'un ennemie. Hacho serait donc son allié et ce dernier en était venu à la même conclusion que Tim. C'est pourquoi il attrapa la main que lui tendait l'autre garçon et la serra avec toute franchise. Puis ce n'était qu'un engagement pour l'épreuve qui les attendaient. Ça ne faisait pas d'eux les nouveaux meilleurs amis du monde.

« Ça me va. Surtout qu'on a de grandes chances de gagner. »

Qu'est ce qui lui faisait dire ça ? Sans aucun doute son ego quelque peu surdimensionné. Mais l'espoir ne tue pas, il rend même plus fort.

© Grey WIND.

édit, H.RPG:

« L'arène »

Bien évidemment, les tenues étaient obligatoires. Ça aurait été trop beau que ce soit le contraire. Tout comme Sophie, Maggie enfila la tenue noire. Même si le vêtement lui collait à la peau, elle ne le sentit presque pas. C'était souple, léger et épousait chaque forme de son corps. C'était comme une deuxième peau.

Une fois habillée, les deux Préfètes se tournèrent vers une porte où le Secrétaire du Monde apparut. Ce qu'il disait n'apportait pas beaucoup d'informations et lorsqu'il disparu, Maggie n'était pas plus avancé qu'avant. Elle se tourna vers Sophie et avant d'avoir pu faire un geste, elle avait déjà appuyé sur sa ceinture. La Wight ne tarda pas à faire de même. La porte s'ouvre pour faire place à un paysage pluvieux. Génial, ça commençait bien.

Sophie s'y trouvait déjà, et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, les deux filles étaient déjà trempées. Du moins la tête, car la combinaison ultra-moulante avait l'air d'avoir subi un sortilège d’imperméabilité. Au moins, elles resteraient au sec. Maggie sourit aux dires de la Sherdian. C'est vrai qu'en Angleterre, la pluie était une amie. Mais désormais, les Jeux avaient commencé et Maggie se mit directement à regarder tout autour d'elle.

« Et maintenant ? On attend ? »

Codage by TAC

Ca y est. Elle y était. Mais elle ne ressentait toujours rien.

Cléopâtre avait eu du mal à réaliser que c'était elle qui avait été choisit pour devenir championne de Beauxbâtons. Le deuxième champion n'était autre qu'Adam, un garçon assez sympa qu'elle avait rencontré au bal de la trêve, mais qui la prenait pour une abrutie finie probablement. Il devait même se demander pourquoi elle était et comment elle avait pu parvenir jusqu'ici. En vérité, Cléo se le demandait aussi un peu. Son frère n'était pas là, il avait du échouer à devenir champion. Elle se trouvait un peu le bec dans le dos sur ce coup-là. Elle avait aussi l'impression d'être une gamine. Elle avait basé ses motivations sur une bête rivalité, le mépris de son frère au lieu de faire preuve de maturité et prendre en compte tous les dangers d'une telle décision. Elle se retrouvait à se battre pour les valeurs d'une école où elle n'avait mit les pieds qu'un mois ou deux maximum. Tout ceci n'avait pas le moindre sens. Elle aurait voulu crier que c'était une erreur, qu'elle n'avait pas sa place ici. Mais malgré son cœur tambourinant dans sa poitrine, elle n'avait décroché un seul mot. Ni pendant qu'elle s'était changé dans les vestiaires, ni quand ses parents étaient venus la voir avant le début de l'épreuve.

Déposée dans l'une des zones de l'arène, Cléo était revêtue de l'uniforme de son école, les cheveux rassemblés dans une tresse qui pendait sur son épaule. Elle avait tenue à ne porter aucun chapeau et elle avait gardé la chaine en argent que son frère lui avait offert quand il l'appréciait. Et, évidemment, elle avait sa baguette magique. Elle avait été incapable de la mettre dans sa poche. Elle l'avait gardé à sa portée pendant tout le temps d'attente et même maintenant qu'ils étaient dans l'arène, surtout maintenant, sa main était serrée sur sa baguette tandis qu'elle regardait où ils avaient été envoyés.

L'environnement était assez vallonné, rien de ce dont elle avait l'habitude chez elle. Elle avait l'impression d'être dans la vallée du Rhône, sur la route Napoléon que son beau-père empruntait presque tous les ans pour les emmener à Aix pour aller voir sa soeur. La vue était splendide où qu'elle posait ses yeux. Elle avait toujours aimé la montagne. Elle aurait pu regarder autour d'elle durant des heures mais elle finit par se tourner vers Adam :

"Et maintenant? On fais quoi?"

Elle n'avait pas parlé depuis très longtemps et sa voix lui semblait très faible. Elle s'attendait plus ou moins à tout.

Cléopâtre n'avait rien de spécial contre Adam. En réalité, elle l'aimait bien. Elle avait juste l'impression de l'ennuyer au vu de la manière dont leur dernière et première discussion s'était terminée. Il devait penser qu'elle était un peu idiote et devait se demander comment elle était arrivée jusqu'ici. En retour, Cléo essayait d'adopter une attitude un peu plus sûre d'elle, mais craignait de dire des âneries en se concentrant sur son attitude... Et on dit que les femmes sont capables de faire deux choses en même temps? Le voilà le problème, Cléo n'était pas quelqu'un de sociable et elle se sentait tellement différente des autres, tellement loin de leur manière de penser qu'elle n'osait pas se dévoiler. Quand elle essayait de faire preuve d'assurance, c'était uniquement pour imiter les autres, mais ce n'était pas elle. Essayer d'être ce qu'elle n'était pas n'était pas une bonne idée dans cette situation, car elle risquait de se mettre en danger, Adam également. Et, accessoirement, de passer pour une gourde. Or, Cléo s'estimait être un peu tout sauf une gourde. Un peu naïve, parfois maladroite et tête en l'air, mais pas une gourde.

Des félicitations? Adam la félicitait pour la seconde épreuve? Il avouait même avoir encore des cauchemars? Que devait-elle répondre? Qu'elle en avait aussi? Mais ce n'était pas vrai. Cléo avait relativement bien supporter l'épreuve même si elle se souvenait encore de la peur bleue qu'elle avait eu en se réveillant. En réalité, en dehors du stress provoqué par son devoir d'être à la hauteur et de jouer sa vie, ça allait...

Sa proposition semblait un peu ironique et Cléo eut le sentiment d'avoir posé une question bête. Ce qui était probablement le cas en fait. Elle ne connaissait pas assez Adam pour être sûr de ce qu'il pensait sur ce coup-là même si elle avait tendance à toujours penser au pire. Mais il fallait qu'elle arrête de se regarder le nombril. Le but de ses jeux allaient au-delà de la perception des gens à son égard mais de leur vie. Même en se disant cela, elle n'arrivait à s'en moquer car elle savait que des gens les observait.

"Bravo à toi aussi, mais d'une certaine manière, on y est toujours. Excepté que là, c'est la réalité. Sinon, je pense pas que ce soit une très bonne idée de rester au même endroit, surtout qu'on a beaucoup d'endroits où se cacher et où fuir ou se battre ici... Si un monstre surgit, je paris pas sur ma survie..."

Cléopâtre décida de suivre le chemin caillouteux qui sortait de l'endroit où ils s'étaient préparés. Être acculée à une porte, très peu pour elle. Alors qu'elle s'éloignait, elle reprit la conversation pour lui demander :

"Tu en sais un peu sur les autres champions?"

Autant en savoir un maximum pour savoir qui ils allaient affronter. Cela passait obligatoirement par un échange d'information. Cléo savait déjà ce que pensait les autres champions d'elle. Le peu qui devait la reconnaitre la trouverait timide et un peu faible, s'étonnant qu'elle soit là. Les plus intelligents la surestimerait en pensant qu'elle joue la comédie. Elle espérait pouvoir créer la surprise de ce côté-là. Timide ne voulait pas dire qu'elle n'était pas prête à se défendre... Même si elle n'arrivait pas encore à intégrer qu'elle était en guerre avec 4 autres sorciers certainement plus doués qu'elle...

HRP:

HRP:

Ce n'est que le début
Hacho & Adam

Samedi 28 Avril 2125 - Printemps
Tu sais quoi? Ben j'ai encore 94 PV!

Il y eu un petit bruit, et bientôt la tête du Secrétaire de l'Europe apparut sur un des murs de la salle. Hacho croisa les bras, et écouta attentivement ce qu'il disait dans un Bulgare... bien trop accentué à son goût. Si seulement il avait parlé Anglais, il l'aurait certainement mieux compris. Mais de ce qu'il avait compris, c'est que ça n'allait pas être une partie de plaisir, qu'il aurait une zone pour Timaël et lui, et que toutes les heures il changerait d'endroit, peu importe si un de ses adversaires était entrain de le torturer...

Le mur sur lequel le visage de Jack s'était affiché s'ouvrit donc, et Hristo s'avança doucement, une main sur l'épaule de Timaël et l'autre pas loin de sa ceinture, près à attraper sa baguette en cas de soucis.

La zone était... étrangement vide. On aurait dit une grande pleine qui s'étendait à perte de vue, comme un désert. Et en plus, il y faisait bien chaud là dedans! Radomir aurait bien voulu retourner dans le vestiaire mais une force mystérieuse le poussait en avant, toujours plus loin dans cette zone. Sa main en visière pour se cacher du soleil, et amena son camarade derrière une dune, là où l'ombre leur permettrait de ne pas crever de chaud... Maintenant il fallait espérer qu'il puisse boire un peu, et qu'une tempête de sable ne s'annonce pas...

Mais pourquoi avait-il pensé à ça? Une tornade de sable s'éleva pas loin d'eux, et alors qu'elle allait les toucher, la ceinture du Vasilev sembla s'activer et tout autour de lui commença à se brouiller. La tempête disparue, le soleil aussi, ses pieds quittèrent le sol, et sa tête se mit à tourner. Il ferma les yeux et quand tout se calma enfin, il les rouvrit.

Où est-il? Plus dans sa zone apparament... Et cette petite caméra fixée sur lui... lui faisait peur, très peur, mais aussi elle lui faisait comprendre que tout le monde sorcier pouvait les voir... oui, il le regardait, Philipp... Son Directeur de Maison, mais aussi le Directeur de son école. Il ne devait absolument pas le décevoir! Il devait gagner ces jeux, avec ou sans Timaël, mais sans serait quand même beaucoup plus avantageux, surtout pour Pozhar et le titre de Préfet qu'il avait récemment acquis.

Le regard de l'étudiant de Durmstrang balaya alors ce qui se trouvait devant lui. Mais la brume... une brume intense où on ne voyait pas grand chose. Il fit un pas et... manqua de tomber. En bas, il pouvait le voir: le fond. Une montagne? Oui, il devait se retrouver sur une montagne, et cette brume ne l'aiderait pas... Il ne devait pas tomber, absolument pas!

Alors qu'il allait se retourner, tout se congela autour de lui. Qu'est-ce qui se passait? Il ne savait pas... Mais quand l'ombre noir surgit du gouffre pour se mettre face à lui, et que ses sentiments de joies le quittèrent, il comprit.

Si il connaissait un sort pour se défaire de ce Détraqueur? Non, il n'en connaissait absolument aucun... Mais il prit sa baguette et lança le premier sort qui lui passait par la tête.

(Bulgare) Aqua eructo

Allez savoir ce qu'un fin filet d'eau allait pouvoir faire à un détraqueur... Toute fois il sembla perdre un peu la raison, et Hacho profita de ce moment de confusion pour allumer l'extrémité de sa baguette grâce à un "Lumos" et commença à courir à travers la brume, observant là où il mettait les pieds, et pensant à... Riley. Oui, c'était la seule personne qu'il avait en tête à ce moment précise, et il se devait de la garder dans sa mémoire si il ne voulait pas mourir bêtement à cause d'un détraqueur. Riley était la seule qui pouvait lui faire garder ce sentiment de joie, la joie que les détraqueurs détestent temps.

Alors qu'il courait, sur un chemin qui parfois monter et parfois descendait, Hristo comprit que le détraqueur avait fini par le lâcher. Mais pour combien de temps? Alors qu'il s'arrêtait sur une sorte de plateau de la montagne pour reprendre son souffle, il entendit du bruit, et bientôt surgissant de la brume et se retrouva face à un garçon. Qui était-il (Adam)? Radomir n'en savait rien, et il ne savait pas non plus si c'était un humain, et donc l'un des autres concurrents, ou si il s'agissait d'un monstre ou d'une illusion. Mais peu lui importait qui il était, son instinct de survie prit le dessus.

Baguette en main il la pointa vers le garçon et prononça la formule d'un sort qui lui passait par la tête et qui pourrait causer quelques dégâts à ce garçon.

(Bulgare) Colloshoo

Ok, c'était un sort pourri, mais étant donné que l'air commencé à se faire à nouveau frais et que l'herbe sous ses pieds commençait à congeler, le Pozhar comprit que le Détraqueur allait revenir, alors coller les chaussures de ce garçon sur le sol, qu'il soit réel ou imaginaire, lui permettrait de sauver sa peau. Il prit donc ses jambes à son cou, partant dans la direction opposée à laquelle l'ombre noire arrivait, ne se souciant guère de ce qui pourrait arriver à ce garçon. Ils étaient dans une arène, un seul serait champion, alors aucune pitié.

© Nightmare sur Épicode, couleurs by Loukoum.

« L'arène »

Zone 2

Sophie était bien motivée à explorer ce paysage pluvieux. Mais avant même que Maggie ait pu faire un geste pour la suivre ou pour lui répondre, sa ceinture s'éclaira et Sophie disparue de son champ de vision avec la pluie. Bon... ce n'était peut-être pas Sophie qui avait disparu mais elle, Maggie. Désormais, la pluie avait fait place à un froid mordent. Peut-être que la pluie était préférable. Ses cheveux trempés par la pluie la faisaient grelotter. Heureusement qu'elle était un vampire et qu'elle ne pouvait pas attraper froid. Ha, si seulement le froid avait été sa seule préoccupation. Non, il fallait qu'elle atterrisse en plein milieu d'un groupe de Chaporouges. On ne pouvait pas dire qu'ils étaient ravis de la voir. D'après ce qu'elle se souvenait de ses cours de Défense, les Chaporouges n'étaient pas de gentilles petites créatures. Que fallait-il faire ? Doucement, la blonde sortit ma baguette de sa poche et essaya de trouver une sortie.

Là-bas ! Seulement deux Chaporouges empêchaient Maggie de sortir du cercle. Sans réfléchir plus longtemps, elle lança le sortilège de Stupéfixion deux fois de suite pour pouvoir courir le plus loin possible de ses créatures. Heureusement, elles ne la suivaient pas mais elle ne cessa de courir. Sa vitesse vampirique y était peut-être pour quelque chose. Une fois loin des Chaporouges, Maggie s'arrêta pour découvrir son nouvel environnement. Il faisait toujours aussi froid que lorsqu'elle était arrivée. Elle prit sa queue de cheval pour en enlever l'eau de pluie avant de continuer son chemin en marchant. Elle avait l'air d'être seule dans cet endroit. C'est du moins ce qu'elle pensait jusqu'à ce qu'elle voit au loin une silhouette qui avait l'air d'avoir la même tenue noire qu'elle. Un autre champion ? La silhouette ne ressemblait pas à celle de Sophie, ça devait être un champion des écoles adverses. Malgré sa vue super puissante, il était trop loin pour que la Wight puisse le discerner. Afin d'être sûre, que cet adversaire n'était pas dangereux, elle décida de lui envoyer un petit sortilège, juste histoire de l’affaiblir et de savoir qui il était.

« Locomotor Mortis ! »

En plein dans le mille. L'inconnu cessa de bouger et Maggie fut vite à côté de lui. Au fur et à mesure qu'elle avançait, elle distinguait mieux la silhouette et s'aperçut qu'elle le connaissait très bien.

« Timaël ?! »

Codage by TAC

Pour Hacho:

L'Arène
Adam & Hacho

J'eus à peine le temps de marcher vers Cléo que ma ceinture scintilla et ma camarade et le paysage disparut dans un tourbillon et je me retrouve... Au même endroit que tout à l'heure mais avec de la brume en plus. Un peu étourdi, je tente de reprendre rapidement mes esprits quand une souris noire mordilla mes chaussures. Surpris, je me baisse pour la prendre lorsque qu'elle saute dans ma poche, ressortant avec une pièce de monnaie que j'avais laissé. Je souris et la remets dans ma poche. Ce truc devait être pour chercher des trésors, parfait. Je m'apprête à repartir quand je sens une présence. Sans même me retourner, je sais que cette chose n'est pas bonne. Du tout. Surtout quand j'entends un lamentable « Aqua eructo! ». Je me tourne vers ce type que je n'avais pas encore repéré et manque de m'étrangler quand j'entends le sort de collage vers ma direction. Ce premier de la classe s'était lamentablement enfui, quel lâche! Je me retrouve donc seul avec cette horrible tâche noire qui se rapproche dangereusement vite.

Par chance son sort était très léger, je réussis à me dégager assez rapidement, enfin la chose s'était énormément rapproché quand même. Je sentais mes forces se vider et le froid m'enveloppa totalement. La seule issue qui me restait était de courir. Le plus loin et le plus vite possible. J'aligne un pas, puis un deuxième et tombe sur le sol terrifié. J'allais mourir.

Pile au moment où je crus que mon coeur s'arrêtait, le Niffleur me mordit le nez. Oui, le nez. Peut-être par instinct de survie, il avait dû sentir que la tâche était proche, si proche. Je me relève d'un bon et rassemble mes dernières forces pour détaler comme un lapin.

Je cours, je cours sans m'arrêter, chaque pas m'éloignant de cette créature hideuse et dévastatrice. Courir est si simple pour moi que je n'éprouve aucun effort à aligner les foulées longes et puissantes pendant un bon quart d'heure avant de ralentir. Je me stoppe dans un petit vallon caillouteux où de gros roches sont plantés un peu partout. Je crois voir des ombres partout et sors ma baguette, tous mes sens en éveil. Ce c*****d ne m'échappera pas!

electric bird.

Cléopâtre avait à peine finis sa phrase que le sol céda sous ses pieds. Ou du moins, c'est elle qui se rapprocha du sol. Ce dernier tremblait et elle tomba par terre, les genoux dans la poussière... pardon, de l'herbe. Elle n'eut pas le temps de se remettre de ses émotions qu'elle enregistrait déjà une nouvelle information : elle recevait de la grêle sur la tête. Alors qu'elle se levait pour voir où elle avait atterrit, elle compris qu'elle avait changé de zone... et que les choses ne s'annonçaient pas bonne du tout pour elle. Elle aurait reconnut cette forme entre mille. Stéphane s'amusait à lui raconter des histoires de détraqueur qui lui fichait la trouille quand elle était petite. La jeune fille se remit sur ses pieds et ne prit même pas la peine de trouver son équilibre pour détaler. Elle se mit à courir le plus vite qu'elle ne le pouvait sans même chercher à savoir où il était. Elle sentait l'air se rafraichir derrière elle, sachant qu'il la talonnait. Elle savait aussi qu'elle n'était pas de celles qui courent vite même si elle courrait aussi vite que ses jambes le lui permettaient. Elle sentait son souffle s'accélérer. Sa poitrine allait bientôt lui faire mal et elle n'arriverait plus à tenir le coup. Elle devait trouver une idée pour se sortir de là. Mais elle avait l'esprit trop occupé par sa fuite à laquelle dépendait sa vie pour y réfléchir.

Elle arrivait près d'un bois trempé. Elle qui ne supportait déjà pas la pluie -elle détestait cela- elle était heureuse comme pas possible d'être sous la grêle. Cela l'agaçait. Elle serrait les dents pour ne pas s'énerver. Elle avait pas d'énergie à perdre à pester contre le temps. Dans sa course folle, elle frôla un arbre, deux... et une branche se prit dans sa manche, la stoppant nette. Essoufflée, elle écarta la branche... et paniqua en voyant le détraqueur à moins de deux mètres d'elle. Elle repartit au quart de tour mais elle se savait essoufflée, la force de ses membres s'amenuisait, elle avait mal dans la poitrine et dans les jambes. Elle ne tiendrait pas longtemps. Sentant le froid l'envahir, elle enragea et donna un coup d'accélérateur, faisant fi de ses faiblesses. Elle voulait les ignorer. Si elle les ignorait, elle survivrait. Mais ces faiblesses la rattrapèrent rapidement et elle se mit à tousser, ralentissant imperceptiblement avant d'essayer de repartir de plus belle. Mais elle se savait coincée. Le détraqueur n'aurait plus à attendre longtemps pour qu'elle lâche prise. Cléo ressortait de la forêt mais cela ne lui fournissait aucun endroit pour se cacher. Elle était fichue.

Geste du désespoir, Cléo se retourna, tomba malencontreusement en glissant sur le sol détrempé mais sortit sa baguette et la pointa sur le détraqueur :

"Avifors!"

HRP pour Adam:

Ce n'est que le début
Hacho & Adam

Samedi 28 Avril 2125, 10h/11h - Printemps
Tu sais quoi? Ben j'ai encore 94 PV!

Hacho courut encore une petite minute, et il finit par s'arrêter. L'endroit dans lequel il se trouvait, il ne le connaissait pas, comme aucun endroit autour de lui de toute façon, et en plus... on ne pouvait pas dire que... sa vision était très large. Un mètre, avec ce foutu brouillard il ne pouvait voir qu'à un mètre. Du moins correctement, il pouvait voir au loin des formes se dessiner, et d'ailleurs les formes immenses qui semblaient bouger ne le rassuraient pas du tout...

Baguette en main, car il ne l'avait pas encore lâchée, il s'approcha de ses formes, et quand sa main entra en contact avec l'une d'elle et qu'Hristo comprit que ce n'était que de la roche, il décida de se cacher entre les rochers, attendant que le Détraqueur tue l'autre participants. Au moins, il pouvait reprendre son souffle, et couper ses pensées... Oui, il ne devait penser à rien, rien du tout, aucune pensée, même pas une petite positive, sinon le détraqueur allait le débusquer...

Radomir avait fermé les yeux, sa respiration était redevenue lente, et des bruits de pas le faire ouvrir à nouveau les yeux. D'entre les rochers il se leva doucement, faisant le moins de bruit possible, et observa sa proie au milieu de ce cercle de rochers. Mais... L'air était froid, et devenait de plus en plus glacial, et pourtant le garçon était tout seul, aucune trace du détraqueur...

C'est quand le froid se fut beaucoup plus puissant dans son dos que la Vasilev comprit qu'il était... derrière son dos. Une main étrange se posa sur son épaule, et ce fut plus fort que lui. Le Pozhar lâcha un cri, qui ressemblait plus à des centaines d'insultes, et il se retrouva bientôt en quelques secondes et d'un bond aux côtés de l'autre garçon, tous les deux faces à ce détraqueur.

La joie avait quitté tout l'espace, et pendant quelques secondes le Moldu avait oublié qu'il se trouvait en présence d'un garçon qu'il devait... mettre hors course! Combien de temps restait-il avant que la zone ne change? Aucune idée, et il n'avait pas d'heure, donc il ne pouvait pas savoir. Mais le changement devait s'effectuer à 11h, et peut-être que ce Détraqueur ne serait plus qu'un lointain souvenir, à condition que vos lèvres ne rencontrent pas les siennes.

Reculant doucement avec le garçon, Hacho se souvint alors qu'il se devait de le mettre hors course. Mais le laisser aux mains de ce détraqueur était trop... mortel, et il ne voulait pas le tuer, ni même le rendre fou. Alors un petit sort de rien du tout, qui lui permettrait en plus de rigoler pour mettre un peu de joie dans cet atmosphère serait sympa non?

C'est donc tout doucement, sans que l'autre ne puisse le distinguer, puisqu'ils avaient tous les deux les yeux rivés sur le Détraqueur en reculant doucement, que Hristo lança son sort.

(Bulgare) Dentesaugmento

Le sort fit rapidement son effet, et Radomir ne put s'empêcher de rigoler doucement. Ce petit rire sembla faire ralentir le Détraqueur... Au moins, il avait fait deux pierres de coup: déstabilisé un peu son adversaire, et fait ralentir ce Détraqueur.

© Nightmare sur Épicode, couleurs by Loukoum.

« L'arène »

Zone 2

Depuis combien de temps était-elle coincée dans ce froid ? Depuis combien de temps les Jeux avaient commencé ? Maggie avait l'impression d'être coincée... ici - où exactement ? - depuis des lustres. Ce froid la rendait faible. Si ses forces l'abandonnaient maintenant, elle n'allait pas durer longtemps dans les Jeux. Elle commençait à fatiguer et elle devait reprendre des forces, déjà pour survivre et pour Poudlard. Elle voulait gagner les Jeux pour son école.

Tandis que son Maléfice du Bloque-Jambe commençait déjà à s'estomper, Maggie n'attendit pas une quelconque réaction de Timaël avant de s'asseoir par terre pour récupérer un peu de force. La course pour fuir les Chaporouges l'avait plus affaiblie qu'elle ne l'aurait pensé. La seule façon de reprendre des forces serrait de rejoindre son lit bien douillait chez elle, à Liverpool, même son lit dans le dortoir de Poufsouffle serait suffisant. Elle se demandait où en était Sophie. Maggie espérait qu'elle n'aurait pas trop d'ennuie là où elle était et qu'elle arriverait au bout de tous ses champions parce qu'elle était bien parti pour clapser la première. Elle repensait à ce que lui avait dit Nate sur les Jeux : "Comme je le pense, ça tourne mal, tu n'auras prévu aucun plan de secours et tu vas te retrouver coincer." Elle sourit à se souvenir. Oui, ça tournait mal mais contrairement à ce qu'il pensait, elle avait prévu un plan de secours. Ce qu'avait oublié Nate, c'était qu'elle était un vampire. Bien sûr, jamais elle n'en aurait parler devant lui. Elle ne tenait pas à repartir sur ce débat avec son meilleur ami, ils s'étaient suffisamment embrouillés sur le sujet.

Oui, Maggie avait bel et bien un plan de secours mais c'était uniquement en cas d'urgence. N'était-ce pas un cas d'urgence ? Elle se sentait faible et une odeur se faisait de plus en plus persistante au fur et à mesure qu'elle restait vers Timaël. D'un seul coup, elle réalisa qu'il ne lui resta plus qu'une seule solution pour qu'elle puisse rester en course. Son maléfice s'épanouit et tant bien que mal, Maggie se releva et s'approcha du jeune homme qu'elle avait rencontré quelque temps auparavant.

« Je comprendrais si tu n'es pas heureux après ce que je vais faire, en tout cas, j'espère que tu sais garder un secret sinon je vais vraiment devenir chiante. »

Bien sûr, elle faisait référence à leur dernière et unique discussion sur le bonheur. Quelque chose de bien trop philosophique pour maintenant. Maggie s'approcha un peu plus et lui lança un regard d'excuse. Elle était vraiment désolée, si elle avait pu l'éviter, elle l'aurait fait malheureusement, si elle ne faisait rien elle pouvait dire adieu aux Jeux du Pouvoir et entendant déjà Nathaniel la réprimander. Elle prit les poignets de Timaël afin qu'il ne la dérange pas pendant qu'elle reprendrait des forces et mordit dans son cou. Le sang coula dans sa gorge et sentit les forces lui revenir. Elle aurait pu le tuer si elle le souvenir de Nate ne lui était pas revenu en tête. Jamais il ne lui pardonnerait si elle tuait de nouveau quelqu'un. Après avoir pris deux gorgées, elle s'écarta et fit apparaître un mouchoir grâce à sa baguette pour le tendre au brun.

« Tiens et merci. »

Codage by TAC